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Andrea Jaeger, des nattes à la soutane

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A l’occa­sion du lance­ment de la nouvelle raquette Tecnfibre T‑Rebound, seule raquette conçue exclu­si­ve­ment pour les femmes, We Love tennis vous propose chaque jour un conrenu lié aux grandes figures fémi­nines du tennis. En paral­lèle à ces contenus, vous pouvez égale­ment jusqu’a dimanche parti­ciper à notre jeu concours pour gagner la nouvelle T‑Rebound sur notre compte face­book.

C’est au début de l’aven­ture du maga­zine Grand Chelem devenu We Love Tennis Magazine que nous avions eu la chance d’in­ter­viewer Andrea Jaeger alors devenue soeur après avoir eu une carrière de joueuse profes­sion­nelle qui avait défrayé le chronique. 

En effet, en 1979, personne ne s’at­ten­dait à voir sur les courts une joueuse seule­ment âgée de 14 ans. Ce fut un vrai séisme sur le circuit féminin d’au­tant que la jeune améri­caine était loin d’être ridi­cule. Dans le remar­quable long métrage de William Klein The French, on peut l’aper­ce­voir alors que les orga­ni­sa­teurs lui offrent un gâteau pour son anni­ver­saire. Cette scène est assez dingue puisque on voit clai­re­ment qu’il s’agit d’une petite fille dans un monde d’adulte. 

Très précoce, autant pour débuter que pour arrêter sa carrière, Andrea Jaeger, blessée doit donc ranger sa raquette alors qu’elle a 19 ans en 1985. A son palmarès une finale à Roland‐Garros en 1982 et une finale à Wimbledon en 1983. Après cette jeunesse mouve­mentée, elle décida en 2006 de rentrer dans les ordres et de devenir reli­gieuse anglicane.