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Andreescu : « Parfois, je m’as­seyais sur mon lit et je pleurais »

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La période de conva­les­cence et de réédu­ca­tion en pleine pandémie a été un vrai chemin pour la joueuse cana­dienne Bianca Andreescu. Elle s’est confiée au Guardian, le quoti­dien d’Outre‐Manche. 

Si elle a vécu des moments très durs, elle a aussi su changer son compor­te­ment, faire de la médi­ta­tion et s’ou­vrir à d’autres pratiques comme les mandalas : « Parfois, je m’as­seyais simple­ment sur mon lit et je pleu­rais parce que je ne pouvais rien faire. Et puis j’ai décidé de réagir et de posi­tiver. Je me disais que le temps libre était fina­le­ment une béné­dic­tion déguisée. J’ai beau­coup travaillé sur moi‐même. J’ai eu du temps pour d’autres choses que je n’au­rais pas pu faire si je n’avais pas eu ce temps libre. J’ai déve­loppé de nouvelles habi­tudes, de nouvelles passions. C’était très bon pour ma santé mentale et certai­ne­ment pour ma santé physique », a expliqué la cham­pionne cana­dienne qui a été bercée depuis sa tendre enfance par un certain art de vivre qui vient de sa maman : « Je n’étais pas dans tout ça, je ne sais pas comment dire, des trucs hippies. Ma mère mettait toujours ces livres à côté de mon lit. Au début, je ne les lisais pas, mais j’ai vu ensuite à quel point ma mère allait bien dans la vie. J’ai vu à quel point elle était heureuse tout le temps et je la voyais juste dans la cour arrière assise avec elle‐même, en train de méditer, j’ai donc compris que cela pouvait être utile pour moi aussi ».