Impressionnée, comme beaucoup, par les parcours de Leylah Fernandez et d’Emma Raducanu à l’US Open, Marion Bartoli a quand même tenu à légèrement nuancer. Pour Marion, jouer un tel tournoi en ayant rien à perdre et le disputer dans la peau d’une favorite avec toute la pression que cela engendre sont deux choses totalement différentes.
Comparant dans un premier temps la situation des deux adolescentes à celle de Naomi Osaka, la Française pense que le plus dur reste à faire pour les deux finalistes de l’US Open 2021.
« Tout d’abord, c’est une chose de jouer quand vous n’avez absolument rien à perdre. C’en est une autre chose quand vous avez gagné quatre Grands Chelems, que vous gagnez 55 millions de dollars de revenus par an et que vous devez prouver et sentir que vous méritez cela chaque fois que vous jouez un match de tennis. Et c’est pourquoi, pour moi, ce sera fascinant à voir, si elle continuent à gagner. Elles vont avoir tellement de demandes, tellement de marques où l’on a l’impression de leur devoir quelque chose ; vont‐elles jouer de la même manière, vont‐elles se comporter de la même manière sur le court et avoir toujours la même joie ? Donc pour moi, ça va être vraiment fascinant de voir l’évolution de ces deux filles. »
Publié le mercredi 22 septembre 2021 à 16:16