Coach sur le circuit WTA, Bastien Fazincani a bien voulu résumer son année 2022, une saison d’autant plus importante qu’il a entamé une nouvelle collaboration avec la joueuse hongroise Panna Upvardy. L’intégralité de son interview est disponible dans le numéro 83 de We Love Tennis Magazine qui sera dans notre réseau ce lundi.
Dans cette discussion, nous lui avons demandé de donner son avis sur la valse des entraineurs sur le circuit de la WTA.
Justement, on parle souvent de la valse des entraineurs sur le circuit WTA, on a l’impression qu’un coach est le premier fusible, as‐tu déjà toi‐même vécu cela ?
« Oui, pas plus tard qu’en début d’année 2022 s’est terminé une collaboration qui aura duré trois ans. On a commencé lorsqu’elle était 380, à son arrivée dans le top 100 elle a expliqué avoir « besoin de changement ». Ce genre de version est devenue la facilité, tu ne peux pas vraiment te battre. La vérité c’est que l’instantané est dans l’air du temps et que nous les coaches on est presque devenu des produits de consommation. C’est triste mais c’est vrai et l’écosystème de l’ATP et de la WTA n’est pas du tout structuré pour que cela s’améliore. Aucun coach n’est à l’abris, c’est le côté précaire du job. Il faut l’accepter et vite arriver à enchaîner même si c’est loin d’être facile. »
Publié le dimanche 4 décembre 2022 à 10:46