Numéro une mondiale depuis ce lundi, Iga Swiatek le doit évidemment à la retraite anticipée d’Ashleigh Barty mais il faudrait pas que cette décision regrettable pour le circuit ne vienne occulter le parcours phénoménal de la Polonaise depuis deux mois.
Lauréate de trois WTA 1000 de suite (Doha, Indian Wells et Miami) et impériale lors de la quasi totalité de ses matchs, le joueuse de 20 impressionne énormément de monde dont certaines ancienne grandes championnes comme Chris Evert.
« J’ai toujours pensé qu’il était très difficile d’enchaîner sept matches dans un Grand Chelem pour être à un haut niveau, mais elle en a enchaîné 16. Réussir à enchaîner 16 matchs d’affilée sur ce terrain, avec cette profondeur de jeu chez les femmes, sans avoir de réel creux, sans avoir de baisse de régime, c’est presque du jamais vu chez les femmes et c’est ce qui la rend si spéciale et c’est ce qui fait d’elle la numéro un mondiale. Je pense que même si Ashleigh Barty n’avait pas pris sa retraite, Iga aurait atteint la place de numéro 1. Ce qui m’impressionne chez elle – tout comme Alcaraz – c’est sa faim. Je reviens toujours à la faim, mais elle veut tellement le faire, elle le veut tellement et elle est tellement engagée dans le jeu qu’elle se force à être dans le moment présent et elle est dans chaque point. Et c’est sa force mentale qui la propulse au sommet. C’est de loin la joueuse la plus solide mentalement, elle est à un autre niveau. »
Publié le mercredi 6 avril 2022 à 19:19