Le tennis féminin italien est actuellement en très grande forme. Francesca Schiavone a gagné Roland Garros il y a deux ans puis disputé une finale l’année suivante. Sara Errani vient de remporter le double de Roland Garros avec sa compatriote Roberta Vinci et a aussi disputé la finale du simple. On ne peut en revanche pas dire la même chose du tennis masculin italien qui ne compte qu’un seul joueur dans le Top 50 (Andreas Seppi). Pour le site Ubitennis, la finaliste des Internationaux de France explique les causes de ce manque de résultats des garçons.
« Pourquoi on réussit mieux qu’eux ? Parce que les femmes ont plus l’esprit de sacrifice. En Italie, il n’y a pas la culture de la souffrance à l’entraînement. Les mecs pensent qu’ils peuvent gagner avec le col du polo bien plissé, bien ajusté, sans suer, en ne réussissant que des aces et des coups de grande classe. Les gamins débutent et s’entraînent en s’identifiant à Federer, en voulant faire comme lui. Ils ne pensent pas du tout à faire comme Nadal qui, avec moins d’armes naturelles, se donne à l’entraînement, souffre et lutte. Ils devraient comprendre que, avant de devenir ce qu’il est aujourd’hui, Federer en a aussi bavé à l’entraînement. »
Publié le jeudi 21 juin 2012 à 15:54