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Hugo Lecoq : « On ne pensait pas qu’elle obtien­drait si vite un tel résultat »

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A la fin de l’année 2008, Amélie Mauresmo choisit Hugo Lecoq comme entraî­neur, celui qui fut son spar­ring partner lors des entraî­ne­ments de l’équipe de France de Fed Cup. Quelques semaines plus tard, Amélie renaît de ses cendres. « On ne pensait pas qu’elle obtien­drait si vite un tel résultat » explique le coach au lende­main de sa victoire à Coubertin.

« On a fait un super boulot » se réjouit l’an­cienne numéro un mondiale dans les colonnes de l’Equipe. « [Hugo] a cru en moi quand je lui ai proposé de bosser ensemble à la fin de l’année dernière. Il m’a tout de suite dit : « Amélie, je crois que tu as encore des capa­cités physiques, mentales et tennis­tiques ». Une nouvelle approche, ça aide aussi. »
Le coach ne s’at­ten­dait pas à récolter les fruits aussi rapi­de­ment, au bout de quelques semaines de labeur : « On ne pensait pas qu’elle obtien­drait si vite un tel résultat. Ce n’est pas non plus un hasard, telle­ment il y a eu de rigueur dans le travail fourni par Amélie durant huit semaines cet hiver. Elle est main­te­nant sur la bonne trajec­toire. Je n’avais peut‐être pas une grande expé­rience de coach lorsque nous avons commencé à travailler ensemble, mais je connais­sais bien Amélie et son entou­rage. Je me suis d’ailleurs servi de la rela­tion qui exis­tait entre elle et Loïc [Courteau], de la bonne humeur et de l’en­train qui régnaient entre eux, pour essayer de garder le même genre d’am­biance. »
« Plusieurs choses ont fait que ça a marché, reprend Amélie. Le travail pointu avec Hugo, c’est sûr. […] Je n’ou­blie surtout pas le travail physique très dur effectué cet hiver [avec Xavier Moreau]. Plein de choses se mettent bout à bout, s’empilent pour que le puzzle ressemble à quelque chose. Cela faisait long­temps que je ne m’étais pas exprimée de la sorte sur le terrain. »

Et l’an­cienne lauréate à Wimbledon d’ajouter : « Si je peux m’en­quiller quelques autres titres comme celui‐là, cela m’ ira très bien. ». Amélie veut « cibler les objec­tifs » et fait l’im­passe sur le tournoi de Dubaï.