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« Il existe des preuves qu’Elena Rybakina et son coach, Stefano Vukov, ont séjourné dans la même chambre d’hôtel à Melbourne lors de l’Open d’Australie et qu’ils sont impli­qués dans une rela­tion amou­reuse », explique l’en­quête de The Athletic

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Alors que l’en­quête de la WTA sur les agis­se­ments de Stefano Vukov, coach d’Elena Rybakina, a révélé plusieurs infrac­tions graves au code de conduite entre un entraî­neur et son joueur, la longue enquête publiée ce jour par The Athletic fait froid dans le dos.

On y apprend notam­ment que l’en­traî­neur croate a harcelé et rabaissé à plusieurs reprises sa joueuse qui a décidé de mettre un terme à leur colla­bo­ra­tion en septembre dernier avant de fina­le­ment le rappeler quelques semaines plus tard. 

« Les actions de Vukov à New York ont ​​poussé plusieurs membres du cercle intime de Rybakina à dire aux respon­sables du circuit WTA qu’ils crai­gnaient pour la sécu­rité de la cham­pionne de Wimbledon 2022, selon des sources. L’instance diri­geante du tennis féminin, qui avait déjà reçu de multiples plaintes d’ob­ser­va­teurs concer­nant le compor­te­ment de Vukov en tant qu’en­traî­neur, a ouvert une enquête indé­pen­dante à son encontre. Elle a provi­soi­re­ment suspendu Vukov de son poste d’en­traî­neur et de l’au­to­ri­sa­tion d’ob­tenir des accré­di­ta­tions WTA pour les événe­ments de tennis. Elle a égale­ment imposé une direc­tive de non‐contact entre lui et Rybakina pendant le dérou­le­ment de l’en­quête », explique notam­ment l’ar­ticle alors que Vukov a été offi­ciel­le­ment suspendu un an de toute acitivité.

De plus, on apprend que la direc­trice géné­rale de la WTA, Portia Archer, dans sa lettre adressée à Rybakina et Vukov « indique qu’il existe des preuves qu’ils ont séjourné dans la même chambre d’hôtel à Melbourne lors de l’Open d’Australie et qu’« il y a de plus en plus de preuves que vous êtes main­te­nant impli­qués dans une rela­tion amoureuse ». »

Une rela­tion qui complique sérieu­se­ment les choses alors que certains redoutent que la joueuse soit désor­mais tota­le­ment sous emprise de son entraî­neur et petit ami.