Il y a un an, Ana Ivanovic sortait de sa longue traversée du désert. La Serbe s’est confiée sur cette période difficile à vivre pour une joueuse de tennis qui a atteint les sommets.
« Les choses n’avançaient pas et je n’arrivais pas à me sortir de cette situation. Je sentais que j’étais dans un cercle vicieux que je ne pouvais rompre. Je sentais toujours que j’étais proche de m’en sortir, mais aux moments importants, comme à 30A, ou à égalité ou sur une balle de break, je n’arrivais jamais à gagner ces points. »
« Un jour, c’était au début de l’été aux Etats‐Unis, je me sentais différemment. J’étais plus confiante, bien mieux en forme, et c’est à ce moment que la situation a changé. Parfois, tu as besoin de temps, c’est l’enseignement que j’en ai tiré. Mon bon tournoi à Cincinnati et ma victoire dans un gros match contre Azarenka au premier tour, c’étaient une sorte de match‐déclic pour moi. »
« J’adore l’Open d’Australie. Je me sens à l’aise pour jouer ici. J’essaie vraiment de profiter. J’ai parlé à beaucoup de gens qui ont arrêté leur carrière et qui regrettent de ne pas avoir profité à cause du stress. D’une certaine manière, c’est bien d’être passé par cette mauvaise période, d’avoir réalisé la différence et combien c’est important de profiter de ces moments ».
« Je suis vraiment en bonne forme comparé aux années précédentes. C’est une bonne motivation.J’ai fait plein d’exercices de saut et pour le jeu de jambes. Mon préparateur physique a constaté que je pouvais beaucoup améliorer mon explosivité. Je n’aime pas trop ce genre d’exercices. Je ferais mieux de ne pas parler de ce que je n’aime pas ou je risque d’en avoir encore plus (rires) ».
« Je me suis fixé des objectifs, et je pense vraiment pouvoir les atteindre. Je crois vraiment que je peux gagner un Grand Chelem cette année, c’est mon plus gros objectif, et après bien sûr revenir dans le Top 10. C’est beaucoup de travail intense et ça ne sera peut être pas
dans une semaine ou un mois, mais ça arrivera. »
Publié le vendredi 14 janvier 2011 à 17:55