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Le para­doxe Wickmayer

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Yanina Wickmayer cultive un véri­table para­doxe ces dernières semaines. Alors que la Belge vient de grimper au 23e rang mondial, cette dernière ne réussit pour­tant pas à enchaîner les bonnes perfor­mances. Pire même, puisque la joueuse n’a remporté que trois matchs lors de ses sept derniers tour­nois. Sa coach, Ann Devries, tente d’ap­porter une expli­ca­tion à cette méforme sur le site DH.be.

C’est vrai que depuis les Jeux Olympiques de Londres, ce n’est plus trop la joie. Yanina traverse une période diffi­cile. Elle a perdu quelques matches serrés, comme contre Vinci à Montréal, où elle avait eu balle de match, et cela trotte dans sa tête. On peut parler d’une crise de confiance. Je n’ai pas trop envie de parler de ces histoires‐là, car cela n’intéresse personne. Maintenant, c’est vrai que Yanina se pose des ques­tions. Elle se cherche, notam­ment aussi au niveau de son enca­dre­ment. Elle est dans une spirale néga­tive dont elle va devoir sortir. Heureusement, les matches qu’elle perd ne le sont pas sur des scores secs, genre 6–1, 6–1. Elle a envie de faire le point, toute seule, comme une grande, et de voir ce qui lui convient le mieux. À l’entraînement, son niveau de jeu est très bon. Elle bat des filles comme Stosur ou Kirilenko. Simplement, en match, elle ne parvient pas à être agres­sive aux moments impor­tants. Elle hésite, mais je reste persuadée que sa place est dans le Top 20.

Wickmayer n’a « rien à se reprocher »
Wickmayer à la trappe