Bien connue des amateurs de la petite balle jaune, Victoria Mboko a explosé aux yeux du grand public en remportant à domicile le WTA 1000 de Toronto contre Naomi Osaka (6−2, 4–6, 1–6).
Patrick Mouratoglou prête un belle avenir à la prodige de 18 ans. Pour l’entraîneur français, sa capacité à jouer contre les cadors du circuit sans complexe est un atout non‐négligeable pour gravir les sommets.
« Le principal atout de Victoria Mboko, c’est qu’elle n’a aucun respect. Cela ne veut pas dire qu’elle est irrespectueuse, mais plutôt qu’elle ne regarde pas les autres joueuses en se disant : « Waouh, je ne peux pas battre cette joueuse, je n’en suis pas encore là ». Non, elle joue pour gagner, quel que soit son adversaire. Elle a commencé l’année à la 300e place du classement. Difficile d’imaginer qu’elle ne remportera pas de Grand Chelem. Elle est très physique lorsqu’elle se déplace sur le court et elle est très offensive, tant en coup droit qu’en revers. Elle contrôle le court et dégage une aura particulière. L’année précédente, elle participait à des tournois Challenger et remportait beaucoup de victoires. Elle y va pour gagner et elle y parvient. Pour moi, c’est le message le plus important qu’elle envoie, outre toutes les autres qualités qu’elle possède ».
Publié le jeudi 14 août 2025 à 16:45