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Quid d’Agnieszka Radwanska ?

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Malgré l’ap­pa­ri­tion de Martina Navratilova, qui a rejoint son staff tech­nique en fin d’année dernière, Agnieszka Radwanska n’est pas parvenue à tirer son épingle du jeu à Melbourne. Glissant lente­ment mais sûre­ment en‐dehors du Top 10, la Polonaise doit se reprendre si elle ne veut pas se retrouver larguée par la concur­rence dans les prochaines semaines.

On atten­dait beau­coup de cette édition 2015 de l’Open d’Australie pour Agnieszka Radwanska. La Polonaise de 26 ans attend toujours de fran­chir un cap, qu’un titre en Grand Chelem l’ai­de­rait gran­de­ment à passer. C’est dans cette optique‐là qu’Aga a décidé de s’as­so­cier avec Martina Navratilova, tout simple­ment l’une des plus grandes joueuses de l’Histoire. Avec cette dernière dans un rôle de coach adjointe – ou de consul­tante, c’est selon – Radwanska espé­rait de grandes choses à Melbourne, mais l’aven­ture s’est arrêtée beau­coup trop tôt. Qualifiée pour les huitièmes de finale et aussitôt éliminée par Venus Williams, elle a très vite déchanté. N’arrivant pas à réediter son joli parcours de janvier 2014, Radwanska perd les points de sa demi‐finale et passe de la sixième à la huitième posi­tion au clas­se­ment WTA. Alors, quelles sont les causes d’un énième échec en Majeur et, est‐il encore trop tôt pour juger ?

Un nouvel échec qui doit créer une réac­tion chez Radwanska

En premier lieu, il faut souli­gner que l’as­so­cia­tion entre la désor­mais huitième joueuse mondiale et Martina Navratilova n’est encore que très neuve. Il faut donc laisser le temps au temps, bien que leur duo ne sera formé qu’entre 12 et 15 semaines par saison. Les progrès devront donc vite arriver, car il n’y aura pas de place à un nouvel échec. De plus, en‐dehors de ses périodes de travail avec la légende du tennis féminin, Agnieszka Radwanska doit travailler de son côté sur son gros point faible : la constance. La Polonaise manque cruel­le­ment de régu­la­rité depuis le début de sa carrière, et c’est prin­ci­pa­le­ment ce qui cause ses résul­tats en forme de montagnes russes. Depuis deux ans, – soit février 2013 -, elle n’a remporté qu’un seul titre (Montréal, en août dernier) et disputé que deux demi‐finales de Grand Chelem. C’est bien trop peu pour une joueuse que l’on annon­çait comme future Top 5 au sein du circuit WTA.

Un cruel manque de constance

D’autre part, si l’on jette un coup d’oeil au calen­drier WTA, il faut souli­gner que Radwanska aura de nombreux points à défendre au cours des prochaines semaines, à chaque fois durant des Premier Events : une demie à Doha, puis direc­tion les États‐Unis avec une finale à défendre à Indian Wells et un quart à Miami. Ces trois compé­ti­tions font partie du haut du panier du circuit féminin – hors Grand Chelem – et la concur­rence fera donc rage. Notons que, au Qatar par exemple, pas moins de huit des dix pension­naires du Top 10 seront présentes. Attention donc, car des contre‐performances préma­tu­rées feraient encore reculer la Polonaise au clas­se­ment. Le revers de la médaille après un début de saison 2014 plutôt réussi.