Alors que les revenus de sponsoring pourraient s’envoler chez Andy Murray, ceux de Barion Bartoli seront bien plus mesurés. Celle qui achetait encore sa tenue il y a deux ans est toujours mal‐aimée des sponsors, même si sa signature avec Lotto en 2011 pour ses tenues change quelque peu les choses. Dans le 20 Minutes aujourd’hui, Sebastien Cornet, l’agent d’Alizé, décrypte la situation.
« Marion va forcément trouver un nouveau partenaire, c’est presque mécanique. Mais pour combien de temps ? Pour que sa cote décolle vraiment, il faudrait qu’elle gagne Roland‐Garros en sauvant des balles de match. Ou alors qu’elle fasse un gros travail de communication sur son image, mais en a‑t‐elle envie à ce stade de sa carrière ? Le business du tennis féminin est étrange. Les sponsors ciblent certaines joueuses pour d’autres qualités que leurs résultats. Ils ne comprennent pas grand‐chose au tennis ».
En 2010, Marion avait poussé un gros coup de gueule à ce sujet. « Nike a décidé d’investir 75 millions de dollars sur Maria Sharapova. J’ai eu un contact avec une marque française fin 2007. Ils m’ont demandé d’expliquer mon projet, ce qui me semblait assez surréaliste. Ils ne m’ont jamais rappelée. Je ne suis peut‐être pas assez blonde, pas assez mince, pas assez grande, je ne sais pas ».
Un hashtag Twitter s’est même créé aujourd’hui sur le sujet, non sans ironie.
Psychologies Magazine, pour enfin décrypter les relations père‐fille #UnSponsorPourBartoli
— DoubleFaute (@Double_Faute) July 9, 2013
Un Wimbledon, et ça repart ?
Publié le mardi 9 juillet 2013 à 18:45