Dans l’affaire de la disparition de Peng Shuai, Steve Simon, le PDG de la WTA, fait preuve de fermeté et de courage. Il sait mieux que quiconque à quel point les engagements commerciaux avec la Chine sont importants. Mais ça ne le freine pas dans sa volonté de protéger une joueuse du circuit, en grand danger depuis son accusation de viol contre un ex vice‐Premier ministre chinois.
« Ce qu’on veut, c’est une enquête transparente. L’inverse serait un affront fait à nos joueuses et à toutes les femmes. Si ça venait à ne pas être le cas, on serait prêts à ne plus exercer nos activités en Chine », a prévenu Steve Simon dans des propos rapportés par le New York Times.
La gestion du boss de la WTA est jusqu’ici honorable. Il n’y a plus qu’à espérer qu’elle aboutisse à quelque chose de concret.
Publié le jeudi 18 novembre 2021 à 13:41