Qualifiée pour le dernier carré grâce à une victoire lors de la dernière journée et avec un scénario favorable, Dominika Cibulkova marche sur les traces de la tenante du titre, Agnieszka Radwanska.
Ce jeudi matin, avant d’entrer sur le court, Dominika Cibulkova avait un pied et demi dans l’avion du retour. Mais la Slovaque a joué sa carte à fond. Pour cela, elle devait battre en deux sets Simona Halep. Au terme d’une très belle performance où elle a pratiqué un tennis explosif (32 coups gagnants et 27 fautes directes), elle a dominé la Roumaine, 6–3 7–6(5). La première étape était donc réussie. Ensuite, elle a pu compter sur la numéro un mondiale, Angelique Kerber, qui a continué son sans faute en dominant Madison Keys (6−3 6–3). Si l’Américaine avait pris un set, c’était elle qui était en demi‐finale…
« Je joue mon meilleur tennis quand la pression est plus forte »
Elle aurait pu dire adieu à ses derniers espoirs lors de son jeu décisif contre Simona Halep puisque cette dernière a mené 5–4. Le soulagement est immense comme elle l’a dit en conférence de presse (propos relayés par le site Internet de la WTA). « Cette victoire est vraiment grande pour moi. Je suis soulagée et très heureuse de la manière dont j’ai joué et j’ai géré la situation avec la pression. Finalement, je joue mon meilleur tennis quand la pression est plus forte. » La qualification de la numéro huit mondiale ne tient à rien. Avec deux défaites consécutives pour débuter, son parcours rappelle forcément celui d’Agnieszka Radwanska en 2015. La Polonaise, battue lors de ses deux premières rencontres, avait obtenu in extremis son billet pour les demi‐finales grâce à un succès sur… Simona Halep. Trois jours plus tard, Aga soulevait le trophée. Le parallèle est facile mais la similitude est grande. Alors bis repetita avec Dominika Cibulkova ?
Publié le jeudi 27 octobre 2016 à 17:18