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Le conte de fée de Cibulkova

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Blessée il y a dix huit mois, vain­queur d’un seul match en poule et quali­fiée in extremis en finale, Dominika Cibulkova a saisi sa chance ce dimanche en finale face à la numéro un mondiale Angelique Kerber. Elle s’im­pose en deux manches (6−3 6–4) avec auto­rité et confirme son retour au premier plan. Il faudra compter sur elle en 2017.

3–0, balle de double break, Dominika Cibulkova n’était pas venue sur le court stressée par l’enjeu. Au contraire, elle a déroulé avant de connaître une petite pause alors qu’en face la numéro un mondial semblait plutôt lente. Malgré cette balle de 4–0 non convertie, la joueuse slovaque restait concen­trée et dyna­mique. Cette dépense d’énergie payait vrai­ment tant elle prenait le dessus au cours des échanges. Elle bouclait donc logi­que­ment la première manche 6 à 3 et conti­nuait sans cesse de se tourner vers son coach pour s’en­cou­rager. C’est à ce moment qu’Angelique Kerber faisait appel au sien pour venir lui donner des conseils. Visiblement surprise, elle avait besoin de ça pour se relancer.

Kerber fait appel à son coach

Alors que la première manche était à sens unique, la seconde s’équi­li­brait et le duel avait bien lieu. Enfin, jusqu’à 3–3 avant que Cibulkova toujours entre­pre­nante et vers l’avant pous­sait Kerber à la faute. Le fameux break du septième jeu sonnait presque comme une balle de match. Et cette balle de match arri­vait vite à 40–15, 5 à 4. Alors qu’elle servait, Dominika fut alors reprise par les émotions en enchaî­nant trois fautes directes. Mais là encore, Kerber ne parve­nait pas à en enfoncer le clou et son adver­saire pouvait enfin lever les bras sur la quatrième balle de match. Comme l’an dernier c’est donc une joueuse n’ayant remporté qu’un match de poule qui soulève le trophée. Comme quoi, il ne sert à rien de courir, il faut partir à temps…