AccueilWTAWTA - PékinLa numéro 1 c'est Garcia !

La numéro 1 c’est Garcia !

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Caroline Garcia est mons­trueuse. La Lyonnaise vient de remporter son deuxième titre de suite après Wuhan la semaine dernière. En plus de cela, elle a battu en finale du China Open la nouvelle numéro 1 mondiale, Simona Halep, 6–4, 7–6(3) en 1h55 de jeu. Une perfor­mance remar­quable qui vient récom­penser une progres­sion constante. La joueuse trico­lore est désor­mais la 8ème joueuse au clas­se­ment de la race WTA ce qui signifie qu’elle passe pour le moment devant Johanna Konta pour la dernière place quali­fi­ca­tive pour les WTA Finals.

Les mots nous manquent. Caroline Garcia vient de mettre une claque à tout le circuit WTA en deux semaines. Après un titre acquis la semaine dernière sur le tournoi de Wuhan, qui pouvait s’ima­giner que Caro irait s’of­frir un magni­fique doublé chinois en battant celle qui sera numéro 1 mondiale lundi ? Personne. Peut‐être même pas elle. Le déclic ? Inévitablement ce match mara­thon gagné après 3h30 de jeu face à Elina Svitolina en quarts de finale. Cette partie de folie a montré à la Lyonnaise qu’elle pouvait riva­liser avec n’im­porte quelle joueuse sur le circuit et qu’elle avait les ressources mentales et physiques pour lutter et arra­cher une victoire qui était loin d’être acquise.

Caro n’a peur de personne

Opposée à la nouvelle patronne du tennis mondiale, la fran­çaise pouvait envi­sager une forme de relâ­che­ment chez la Roumaine qui touchait enfin à son but ultime en deve­nant la 25ème numéro 1 mondiale de l’his­toire. Un détail pour la nouvelle 9ème mondiale qui, après s’être fait breaker blanc d’en­trée de match, reprend son service dans la foulée. Le message est passé, numéro 1 mondiale ou pas, Caroline est en mission depuis deux semaines et personne ne l’empêchera de jouer crâne­ment sa chance face à une joueuse qu’elle n’a jamais battu. A 5–4 pour la fran­çaise, cette dernière accé­lère est pique le service de la Roumaine ainsi que la première manche. Le public est surpris, pas son père et coach qui continue de dicter des conseils précieux à sa protégée. 

Un septième jeu charnière

La seconde manche est équi­li­brée est le passage en seconde de la roumaine se fait attendre. C’est à l’oc­ca­sion du septième jeu de la deuxième manche, sur le service de Caro, que Simona décide d’ac­cé­lérer et elle mène 40–0. La native de Saint‐Germain‐en‐Laye ne se laisse pas faire et recolle à 40 partout. Elle effa­cera ensuite six autres balles de break avant de fina­le­ment remporté sa mise en jeu. Halep a bien reçu le message de Garcia. Elle devra en faire bien plus si elle veut espérer contester la supé­rio­rité de la fran­çaise. Le tie‐break sera un résumé des deux dernières semaines de Caroline, appliqué, sérieux et entre­pre­nant. Halep commet deux fautes inha­bi­tuelles et doit servir pour sauver 3 balles de matchs. Il n’y aura pas d’ex­ploit pour la numéro 1 mondiale. Elle s’in­cline face à plus fort qu’elle. Face à une grande Caroline, à la fois déter­minée et parfai­te­ment relâ­chée. La Française vient de frapper un grand coup et elle le sait.

Huitième à la race

Au lende­main de son match de titan contre Svitolina, las calculs fusaient pour savoir comment Caro pour­rait doubler Johanna Konta au clas­se­ment de la race et se quali­fier pour les WTA Finals de Singapour, un tournoi pres­ti­gieux entre les huit meilleurs joueuses de la saison. La ques­tion doit être refor­mulée puis­qu’elle est désor­mais huitième après ce deuxième titre de rang. Elle va devoir main­te­nant défendre cette place contre la Britannique qui n’est pas en grande forme ces dernières semaines et qui vient de déclarer forfait pour le tournoi de Hong Kong qui aura lieu la semaine prochaine. Inscrite à Tianjin dès demain, Caroline doit jouer son premier tour contre une autre cham­pionne, Maria Sharapova. Pas sur qu’elle soit présente ou en pleine posses­sion de ses moyens à une semaine du tournoi de Moscou qui sera le véri­table juge de paix pour la course au Masters. D’ailleurs, Konta parti­ci­pera au tournoi mosco­vite. Garcia l’at­tend de pied ferme.

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