AccueilWTAWTA - QuébecParmentier : "Un truc de fou"

Parmentier : « Un truc de fou »

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Pauline Parmentier réalise une très belle saison. Titrée à Quebec, elle est revenue pour welovetennis.fr sur une année 2018 plutôt posi­tive, année qui n’est pas finie.

Pauline, ce succès au canada, tu t’y attendais ?
Autant que celui d’Istanbul (rires). J’avais vu que j’avais un tableau plutôt bon. Je savais aussi que je tapais bien la balle à l’en­traî­ne­ment. Une fois que les favo­rites ont été élimi­nées et que je me suis retrouvée en demi‐finale, là j’ai commencé à me dire qu’il y avait un coup à jouer. Deux titres cette saison, c’est une vraie surprise et une belle récom­pense de mon travail.

Si on regarde le clas­se­ment WTA, tu n’es pas loin d’at­teindre la meilleure perfor­mance de ta carrière ?

C’est un vrai truc de fou (Pauline poin­tait à la 47e place ce lundi, son meilleur clas­se­ment est 40e). Je me souviens de mon début de saison, j’étais très loin de tout ça. Maintenant même si ce n’est pas un objectif à atteindre, je me dis qu’il faut donner le maximum sur cette fin de saison où je n’ai pas beau­coup de points à défendre.

Quel va être ton programme ?

Je devais jouer à Tashkent mais fina­le­ment je suis un peu à plat donc je vais faire l’im­passe. Je vais aller à Linz et Luxembourg, Poitiers et Limoges. Il faut que je reste dans cette dyna­mique. Ce que je sais, c’est que mon clas­se­ment va me permettre aussi de démarrer 2019 dans des bonnes condi­tions notam­ment pour jouer les gros tour­nois à commencer par l’Open d’Australie.

Quels sont les événe­ments qui te permettent de vivre cette belle deuxième carrière ?

Pour moi, il y en a trois. D’abord le chan­ge­ment de raquette lors du tour de Fed Cup face aux Etats‐Unis (elle est passée de la Pure Strike à la Pure Drive). L’autre facteur impor­tant ce sont les discus­sions que j’ai pu avoir avec Yannick durant ce week‐end. C’était fabu­leux. Et le plus impor­tant, c’est tout de même le boulot effectué avec Olivier Patience, mon entraî­neur depuis deux ans. On s’était dit qu’on allait rien lâcher, c’est ce que l’on fait.