AccueilWTAWTA - StrasbourgMladenovic: "Je suis en confiance"

Mladenovic : « Je suis en confiance »

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Vainqueur en trois manches de Pauline Parmentier, la Française réalise une bonne saison sur terre. A Strasbourg, elle a su éviter le piège d’un premier tour joué après une semaine pleine d’émo­tions à Rome avec son titre en double.

Kristina, cette victoire doit vous faire plaisir ?
Il y a eu des hauts et des bas c’est certain, mais globa­le­ment je suis contente de ma perfor­mance. Je sens bien mon tennis en ce moment. J’ai su à des lors des instants clés mettre en place mes schémas et surtout rester agres­sive. Pauline est une joueuse diffi­cile à manoeu­vrer surtout sur terre battue. D’ailleurs, à ce sujet, j’ai trouvé la surface plus lente qu’à Madrid ou Rome.

Finalement vous enchainez en ce moment, cela est‐il facile à gérer ?
Je ne vais pas me plaindre, c’est un luxe dans une carrière. Là pour venir cela a été moins diffi­cile que lorsque je suis partie de Marrakech pour rejoindre Madrid. J’avais du dormir quatre heures dans le train. Quand j’étais entrée sur le court à 12H00, j’étais pas vrai­ment « fraiche ». De plus, il ne faut pas négliger l’as­pect émotion car cela attaque forcé­ment votre état mental. Là, à Rome, j’ai vécu vrai­ment un beau moment, et c’est pas toujours évident de repartir au combat. Maintenant, je vais avoir un jour de repos ce mardi, c’est très bien, je vais pouvoir m’ap­pro­prier le lieu, les courts, c’est positif.

Ce tournoi est forcé­ment une prépa­ra­tion pour le grand rendez‐vous de Roland Garros ?
Evidemment, et je le répète, le fait d’en­chainer est vrai­ment une bonne nouvelle. Plus on fait de matches, plus on a des repères, et plus on prend de la confiance comme l’on dit. Pour aborder un tournoi du GrandChelem c’est impor­tant et cela peut‐être décisif pour réaliser une bonne perfor­mance à Paris.

Vous semblez vrai­ment très motivée
C’est le cas. Et plus je joue sur terre, plus j’aime ça alors que mon jeu semble plus adapté à des surfaces rapides. Je reste sur un bon Roland Garros 2014, donc j’ai vrai­ment hâte d’y être, j’aime ce stade, son ambiance, et j’ai démontré que je pouvais trans­former la pres­sion en ondes positives. 

De votre envoyé spécial à Strasbourg