Il est toujours difficile de savoir si la Kazakh prend vraiment du plaisir sur un court. Impassible et sans réaction, elle arbore toujours cette fameuse poker quel que soit le déroulement du match.
Face à la Brésilienne Haddad Maia, Elena n’a pas changé ses habitudes et on a bien cru qu’elle allait lâcher le duel quand elle était menée 2 à 0 15–40 dans la manche décisive. Et puis, d’un coup, visiblement « vexée », elle a décidé de se relâcher un peu, de rentrer dans le court comme elle sait le faire sur les surfaces rapides.
Libérée, elle a alors déroulé son tennis offensif pour se qualifier pour la finale (7−6, 1–6, 6–2), une première sur terre battue extérieure dans sa carrière, une aubaine pour les organisateurs, vu son palmarès.
Publié le vendredi 23 mai 2025 à 17:29