Quelle année pour Aryna Sabalenka ! La Biélorusse vient de remporter son deuxième titre en 2018 après New Haven en août dernier. Elle succède à Caroline Garcia au palmarès de Wuhan (Premier 5) et remporte ainsi le plus beau titre de sa jeune carrière. Son adversaire en finale, Anett Kontaveit, n’a rien pu faire tant la joueuse de 20 ans était clairement au‐dessus : 6–3, 6–3 en 1h13 de jeu. Elle sera également 16ème mondiale dès lundi prochain.
78ème mondiale et presque inconnue en fin d’année 2017, Aryna Sabalenka est en train d’envoyer un message assez claire à la concurrence. La Biélorusse disputait à Wuhan sa quatrième finale de l’année après celles perdues à Lugano sur terre et à Eastbourne sur herbe et celle gagnée sur le dur américain de New Haven il y un peu plus d’un mois. Véritable révélation de l’année, elle a surtout fait parler d’elle cet été à partir du tournoi d’Eastbourne, en juin, jusqu’à aujourd’hui. Depuis la fin de la saison sur gazon et le retour du dur, la jeune joueuse de 20 ans s’est seulement inclinée à cinq reprises en 25 matchs disputés, en comptant sa finale gagnée d’aujourd’hui (lire samedi). Demi‐finaliste à Cincinnati, seulement battue par Simona Halep, elle a enchaîné deux jours plus tard à New Haven où elle a remporté le tournoi en ne concédant qu’un seul et unique set de la semaine. Arrivée en pleine confiance sur l’US Open, elle finira par s’incliner face à la future gagnante, Naomi Osaka, en trois manches. Plus qu’honorable.
Le plus beau titre de sa jeune carrière
Passée par Québec, où elle a perdu dès le premier tour, avant de rejoindre l’Asie, Aryna ne s’est pas affolée et est arrivée à Wuhan sans aucune pression. Après deux premiers tours pièges finalement bien négociés face à Carla Suarez Navarro et Elina Svitolina, la native de Minsk a tout renversé sur son passage face à Kenin, Cibulkova, Barty et enfin Kontaveit en finale. Impressionnante de force et de maturité, la jeune femme d’1m82 a de quoi faire peur à ses adversaires tant ses coups sont puissants et précis. Véritable athlète, elle est aussi une joueuse complète comme en témoigne les quatre finales qu’elle a disputé cette année (terre battue, gazon et dur). Capable de jouer très fort à plat comme bombé avec plus d’effet, Sabalenka n’a pas fini de poser son empreinte sur le tennis féminin. Vainqueur du plus beau titre de sa toute jeune carrière à Wuhan (Premier 5), elle aura à cœur de confirmer ses résultats sur la fin de la tournée asiatique.
Did you really win @wuhanopentennis if you didn’t get a confetti cannon ? ???? pic.twitter.com/kHk67ChoZt
— WTA (@WTA) 29 septembre 2018
Publié le samedi 29 septembre 2018 à 14:40