AccueilATPATP - Rolex Paris MastersPouille : "J'ai envie de bien finir"

Pouille : « J’ai envie de bien finir »

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Une semaine après avoir été battu à Vienne, Lucas Pouille a pris sa revanche sur Feliciano Lopez. Le Nordiste se qualifie pour les huitièmes de finale où il pour­rait affronter un certain, Andy Murray.

Une semaine après Vienne, vous avez pris votre revanche sur Feliciano Lopez…

« Le niveau de jeu était bien supé­rieur à celui de Vienne. Nous avons tous les deux mieux joué. Dès le début du match, j’ai bien servi avec beau­coup d’aces. Je me suis accroché tout au long du match. Au premier set, je n’arrivais pas à lire son service pour relancer. J’ai réussi à trouver un petit truc pour mieux retourner et lui mettre plus de pres­sion. Je l’ai breaké quatre fois au total. »

Tous vos exploits ont été réalisés hors du sol fran­çais. Sentez‐vous une attente particulière ?

« Les gens attendent que je joue bien ici, en France. J’ai bien joué à Wimbledon ou à l’US Open, mais au final j’ai gagné mon premier titre en France, à Metz. Forcément si je joue Murray et que je gagne, ce sera un exploit. Pour l’instant, je me sens bien et je suis très content de la façon dont j’ai réussi à aborder le match par rapport aux nombreuses attentes. »

Faites‐vous une diffé­rence entre le fait de jouer en France et à l’étranger ?

« Il y a deux jours, j’étais très tendu et j’ai fait un mauvais entraî­ne­ment (sourire). Ce n’est peut‐être pas unique­ment le fait de jouer en France. Il s’agit aussi du dernier tournoi de la saison, il y a tous mes proches, mes amis, le public fran­çais donc… Et moi j’ai envie de bien finir mon année. J’ai réussi à tourner cette pres­sion de manière positive. »

Si vous jouez Murray, ce sera sans pression ?

« Si je l’affronte, c’est sûr que je n’aurais pas grand‐chose à perdre. Il sera large­ment favori. Il reste sur 15 victoires consé­cu­tives avec trois titres. Il a gagné telle­ment de matchs cette saison et il est très proche de devenir numéro un mondial. Je vais faire le maximum pour essayer de m’imposer, même si je sais que ce sera très difficile. »

De votre envoyé spécial à Bercy

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