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Tsonga : « Une pres­sion positive ! »

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Jo‐Wilfried Tsonga à Monte‐Carlo en 2013.

Jo‐Wilfried Tsonga est apparu tout sourire à la boutique d’Adidas des Champs‐Élysées hier après‐midi. Prenant part à une anima­tion en compa­gnie notam­ment d’Andy Murray et d’Ana Ivanovic, le numéro 14 mondial a évoqué la pres­sion posi­tive qu’il avait à l’heure d’aborder Roland Garros. Des propos recueillis par le quoti­dien Le Parisien.

Serait‐ce la bonne année pour Jo‐Wilfried Tsonga ? Se présen­tant à Roland Garros après une prépa­ra­tion pous­sive, le Français tempère : « Avec l’ex­pé­rience que j’ai, je sais que dans ces moments‐là je me sublime, ce que j’ai pu faire précé­dem­ment compte moins ». S’il affiche toujours une confiance en lui sans faille, il pourra aussi compter sur la pres­sion qui pèse sur les épaules des joueurs Français pendant la quin­zaine pari­sienne, qu’il juge posi­tive. « Il y a deux façons de penser, soit je me dis « Ils m’en demandent trop, je ne vais pas pouvoir le faire » ou alors « Ils sont derrière moi, ils me soutiennent, je vais le faire pour eux ». » Jo‐Wilfried a confirmé ses dires ces deux dernières années, en se hissant en quart, puis en demi‐finale. Faire encore mieux cette année ? Tsonga prépare en tout cas la même recette : « J’aime bien avoir des repères. Je loge toujours au Parkk Hyatt, je m’entraine sur les mêmes courts que l’année dernière. Une fois sur le Chatrier… Une fois sur le Lenglen… J’ai une petite préfé­rence pour le dernier court (n°18).  »

Un trau­ma­tisme encore ancré ?

Dans le dernier carré il n’avait même pas fait illu­sion ! Défait face à David Ferrer 1–6 6–7(3) 2–6, Tsonga se souvient parfai­te­ment de cette rencontre. « C’est un truc que j’ai gardé dans ma tête, un truc gravé dans la mémoire ». À l’heure de reparler de cette oppo­si­tion, Jo‐Wilfried se montre toujours aussi amer. « Ce moment n’a pas été à la hauteur de mes espé­rances. Je garde en tête ce moment ! Ce serait bien d’y retourner, et de faire quelque chose de diffé­rent. » Le dernier carré c’est bien, mais est‐ce que la marche n’est pas trop haute ? Il réfute cette thèse ! « Les Grands Chelems ne sont pas réservés à quatre mecs ». N’ayant disputé qu’une finale dans sa carrière, il évoque cette marche qu’il est prêt à gravir. « Pour l’instant, je bute sur la dernière marche… Je continue à bosser de nouveau ma chance, et j’y crois ! » Nous y croyons tous, Jo‐Wilfried !