Jo‐Wilfried Tsonga est apparu tout sourire à la boutique d’Adidas des Champs‐Élysées hier après‐midi. Prenant part à une animation en compagnie notamment d’Andy Murray et d’Ana Ivanovic, le numéro 14 mondial a évoqué la pression positive qu’il avait à l’heure d’aborder Roland Garros. Des propos recueillis par le quotidien Le Parisien.
Serait‐ce la bonne année pour Jo‐Wilfried Tsonga ? Se présentant à Roland Garros après une préparation poussive, le Français tempère : « Avec l’expérience que j’ai, je sais que dans ces moments‐là je me sublime, ce que j’ai pu faire précédemment compte moins ». S’il affiche toujours une confiance en lui sans faille, il pourra aussi compter sur la pression qui pèse sur les épaules des joueurs Français pendant la quinzaine parisienne, qu’il juge positive. « Il y a deux façons de penser, soit je me dis « Ils m’en demandent trop, je ne vais pas pouvoir le faire » ou alors « Ils sont derrière moi, ils me soutiennent, je vais le faire pour eux ». » Jo‐Wilfried a confirmé ses dires ces deux dernières années, en se hissant en quart, puis en demi‐finale. Faire encore mieux cette année ? Tsonga prépare en tout cas la même recette : « J’aime bien avoir des repères. Je loge toujours au Parkk Hyatt, je m’entraine sur les mêmes courts que l’année dernière. Une fois sur le Chatrier… Une fois sur le Lenglen… J’ai une petite préférence pour le dernier court (n°18). »
Un traumatisme encore ancré ?
Dans le dernier carré il n’avait même pas fait illusion ! Défait face à David Ferrer 1–6 6–7(3) 2–6, Tsonga se souvient parfaitement de cette rencontre. « C’est un truc que j’ai gardé dans ma tête, un truc gravé dans la mémoire ». À l’heure de reparler de cette opposition, Jo‐Wilfried se montre toujours aussi amer. « Ce moment n’a pas été à la hauteur de mes espérances. Je garde en tête ce moment ! Ce serait bien d’y retourner, et de faire quelque chose de différent. » Le dernier carré c’est bien, mais est‐ce que la marche n’est pas trop haute ? Il réfute cette thèse ! « Les Grands Chelems ne sont pas réservés à quatre mecs ». N’ayant disputé qu’une finale dans sa carrière, il évoque cette marche qu’il est prêt à gravir. « Pour l’instant, je bute sur la dernière marche… Je continue à bosser de nouveau ma chance, et j’y crois ! » Nous y croyons tous, Jo‐Wilfried !
Jo‐Wilfried Tsonga digne ambassadeur de la marque aux trois bandes
Publié le jeudi 22 mai 2014 à 17:05