On ne peut pas dire que la saison sur terre battue du Danois soit pour l’instant un franc succès, tout comme le retour de Patrick Mouratoglou dans sa box.
À Monte‐Carlo, Holger a proposé du chaud (le huitième de finale de fou face à Dimitrov) et du froid (sa petite victoire en trois sets face à l’Indien Nagal). Ensuite, en demi‐finale face à Sinner, il a accepté le combat démontrant qu’il avait du caractère. On ne s’inquiétait donc pas pour lui et la suite de la saison.
Depuis, la situation a fondamentalement changé. Il n’a été que l’ombre de lui‐même en bazardant sa demi‐finale à Munich en 44 minutes (6−2, 6–0) face à Struff alors qu’il était tenant du titre. À Madrid, il n’a pas eu les armes pour sortir Griekspoor qui n’est pas un grand spécialiste de l’ocre.
Le tournoi à Rome va donc être très important car là encore Holger a beaucoup à perdre. Finaliste l’an dernier, battu par Medvedev, il a 600 points à défendre !
On peut supposer que s’il passe encore à côté de ce rendez‐vous majeur, il prendra peut‐être l’option d’aller à Genève ou Lyon pour tenter d’engranger de la confiance et pouvoir aborder Roland‐Garros sans une pression insupportable.
On peut aussi imaginer que même s’il connait bien Patrick, il lui faut un peu de temps pour trouver la bonne carburation d’autant qu’au niveau de ses coachs cela a été du grand n’importe quoi pendant un certain temps.
Publié le jeudi 2 mai 2024 à 13:57