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La décla du jour

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À grande perfor­mance, grande confé­rence de presse. Cet adage en bois tout juste inventé pour l’oc­ca­sion n’est peut‐être qu’un prétexte pour illus­trer les décla­ra­tions d’Alizé Cornet, mais force est de constater que cela matche plutôt bien avec ses propos. Après une intense et féroce bataille remportée face à Lucic‐Baroni, la Tricolore était soulagée devant les jour­na­listes. C’est donc l’un des extraits de ce point presse que nous avons décidé d’élire décla’ de ce vendredi :

« J’étais très émue à la fin du match, pour 3 raisons diffé­rentes. C’est tout d’abord le soula­ge­ment d’avoir enfin fini ce match. Je n’en pouvais plus de prendre des sacoches dans tous les sens (sourire) ! J’avais une joueuse extrê­me­ment impré­vi­sible en face de moi, je n’ai pas joué mon meilleur tennis et j’ai vrai­ment dû y aller au courage. Le fait de gagner était donc un énorme soula­ge­ment. Ensuite, c’est mon premier huitième de finale en 10 ans à Roland Garros. Atteindre la 2e semaine en Grand Chelem ne m’est pas arrivé si souvent que cela dans ma carrière. En plus, ça faisait partie de mes objec­tifs de l’année. C’est donc génial pour moi de réussir cela ici. Enfin, je n’ai pas eu énor­mé­ment de victoires depuis le début d’année, j’étais même déçue de mon début de saison. Le fait d’en­clen­cher la bonne dyna­mique ici à Roland Garros, c’est juste le meilleur moment pour le faire. (…) C’est donc pour tout ça, et après ce combat très intense, très physique, que je suis tombée au sol à la fin du match, un peu à la Rafa (sourire) ! »