AccueilUS OpenPlus solide que jamais, Casper Ruud fonce en finale et entrevoit la...

Plus solide que jamais, Casper Ruud fonce en finale et entre­voit la place de numéro 1 mondial

-

Il y a parfois des matchs qu’on peut presque résumer en un seul point. Et concer­nant le duel entre Karen Khachanov et Casper Ruud en demi‐finale de l’US Open ce vendredi soir, la balle de premier set remportée par le Norvégien après un échange énorme de 55 frappes en est une parfaite illus­tra­tion.

Derrière au score après cet échange étouf­fant, le Russe a tout bonne­ment implosé dans le deuxième set, concé­dant très rapi­de­ment un double break et la manche (6−2) en 30 minutes. 

Pourtant, c’est bien lui qui s’était montré le plus dange­reux dans cette partie en servant à 4–3 dans la première manche avec le break en poche. Mais commet­tant beau­coup trop de fautes à ce niveau de la compé­ti­tion, l’ac­tuel 31e mondial s’est fait punir par un Norvégien intrai­table et froid comme une lame.

Pourtant loin d’être un cador des surfaces rapides il y a encore quelques mois, le fils de Christian, ancien 40e mondial et égale­ment son coach, a progressé de manière fulgu­rante, notam­ment en revers. Ce même revers qui lui a permis de glaner ce premier set si important.

Et malgré une réac­tion logique et attendue de la part de Karen qui a fini par surgir juste avant le jeu décisif de la troi­sième manche, c’est bien Casper Ruud, après un quatrième set à l’image du deuxième, qui se qualifie pour la deuxième finale en Grand Chelem de sa carrière, et de la saison après sa défaite face à Rafael Nadal à Roland‐Garros en juin dernier : 7–6(5), 6–2, 5–7, 6–2, en 3h de jeu.

Un succès qui lui permet de voir très grand étant donné qu’en cas de défaite de Carlos Alcaraz, cette nuit face à Frances Tiafoe, il sera assuré de devenir pour la première fois de sa carrière numéro 1 mondial. Une phrase qu’on aurait pas osé prononcer il y a encore quelques semaines. Mais avec les forfaits répétés de Novak Djokovic à cause de son statut vaccinal et les bles­sures de Rafael Nadal, le Norvégien a parfai­te­ment su saisir les occa­sions qui se sont présen­tées à lui. Et c’est tout à son honneur.