Jo Wilfried Tsonga se qualifie pour le troisième tour à Wimbledon. Le Français élimine Guillermo Garcia Lopez, en quatre manches, 6–7(3), 6–4, 6–1, 6–3, en 2h30 de jeu. Le Français, qui a mal débuté, a dû se faire violence pour se défaire de l’Espagnol.
Impressionnant au premier tour, tout le monde voulait revoir Jo dans le même état de forme. Mais face à Guillermo Garcia Lopez, on a vu les deux côtés de Tsonga sur un terrain. Le Jo brouillon dans le jeu et dans la tête. Celui qui se frustre, s’énerve et discute avant de retrouver le numéro Français conquérant et offensif. Résultat, le Manceau perd la première manche au Tie Break pour finalement s’imposer, 6–7(3), 6–4, 6–1, 6–3, en 2h30 de jeu environ. Ah, cette satanée balle qui prend la ligne ou qui tape la bande du filet pour aller mourir de l’autre côté… A cela vous ajoutez quelques fautes directes, puis vous obtenez un Tsonga qui enrage. Le Français crie, hurle sa frustration même. Tellement qu’il ira s’en excuser à la fin du match. Puis la roue tourne. Le Manceau se pose, place ses coups et breake au bon moment dans le deuxième round. De quoi fragiliser un adversaire certes correct, mais loin du calibre de Tsonga. Tout de suite les choses vont un peu mieux. Ca n’est pas du grand Jo, mais c’est suffisant pour prendre l’ascendant. Si au premier tour, Jo avait rassuré tout son monde sur son niveau de jeu, il a montré, ce mercredi, des qualités mentales certaines. Car même quand le Français n’est pas au mieux, il sait se faire violence et assurer l’essentiel en patron.
Tant mieux. Car on ne veut pas voir Tsonga subir une contre performance au regard de sa partie de tableau. Au prochain tour, Jo affrontera Lacko avant peut‐être de se frotter à Goffin ou Fish, en huitièmes de finales. La route jusqu’en quarts semble grande ouverte. Et comme Nadal n’a pas l’air au mieux, on se prend au jeu et on se met à imaginer un chemin doré… Mais comme répondrait le principal intéressé, « je prends match après match ».
Publié le jeudi 28 juin 2012 à 21:11