Gagnante de son duel face à Zhang Shuai, tête de série numéro 4 à l’Open de New York (6−3, 6–4), Andrea Petkovic jouera face à Camila Giorgi au deuxième tour. L’Allemande, 91e joueuse mondiale, a vécu une carrière faite de hauts et de bas, pour des raisons parfois extérieures au tennis.
Des promesses ralenties par les blessures…
Âgée de 31 ans, Andrea Petkovic a considérablement chuté au classement depuis 2017 (année de sa sortie du top 50), se stabilisant autour de la 60e place mondiale. L’Allemande n’a cependant jamais abandonné, continuant à lutter comme en témoigne son troisième tour à Roland Garros cette saison. Tout avait pourtant commencé de façon très prometteuse pour la native de Darmstadt, quart‐de‐finaliste à l’Open d’Australie, à Wimbledon et à l’US Open en 2011.
Alors classée dans les dix meilleures joueuses mondiales, Andrea Petkovic traverse deux années cauchemardesques, marquées par des blessures à répétition.
La saison 2014 marquera la résurrection d’une joueuse appréciée de tous sur le circuit. Cette dernière remporte trois titres (Charleston, Bad Gastein et Sofia), se qualifie pour les demi‐finales à Roland Garros, et réintègre le top 20 mondial. Elle retrouvera même son meilleur classement, synonyme de 9e place mondiale en mai 2015.
2015, problèmes personnels et questionnements…
À la fin de cette saison, elle explique devant la presse qu’elle a souvent caché de graves problèmes personnels, et avoue se poser des questions sur son avenir dans le tennis. L’année 2015 sera logiquement la dernière effectuée par l’Allemande à un niveau digne de son talent. Dès 2016, les résultats se font beaucoup plus décevants pour une joueuse qui ne dépassera plus le troisième tour en Grand Chelem. Quoi qu’il en soit, l’Allemande restera dans les mémoires pour la fraîcheur et la joie de vivre qu’elle a apportées sur un circuit qui en avait grandement besoin.
Publié le mardi 20 août 2019 à 13:00