Il n’était pas là pour bronzer, Roger Federer ! Radek Stepanek non plus d’ailleurs… A côté de la plaque, le Tchèque s’est fait rouler dessus par l’ancien numéro 1 mondial, parfaitement en place de son côté. En 52 minutes, Roger a remporté le match en deux manches 6–1 6–2 et s’en va retrouver Lukas Rosol en huitièmes de finale.
Parmi les bourrasques qui soufflaient sur la côte méditerranéenne aujourd’hui, il y en a une qui a fait plus de dégât que les autres. Celle‐ci s’appelle Roger Federer. Et sa victime se nomme Radek Stepanek. Alors que l’on s’attendait à une rencontre un peu accrochée, faite pour bousculer le Suisse et l’habituer peu à peu à la terre battue, on a assisté à une véritable déroute du Tchèque… ou alors à une maîtrise incroyable de Federer, au choix. Dictant totalement le tempo, l’ancien numéro un mondial a fait mal sur tous ses changements de rythme au pauvre Radek grâce à une longueur de balle redoutable qui l’a pris à la gorge.
Impérial derrière ses premières balles (29 points sur 33 possibles), implacable dès que l’occasion de breaker s’est présentée à lui (100 % de balles de break converties), Roger a montré un visage très rassurant dans la continuité de ce qui’il avait démontré jusqu’ici en 2014. Lukas Rosol, son prochain adversaire, va devoir prier pour ne pas prendre lui aussi de raclée. Car ce Federer là a choisi de s’aligner à Monte‐Carlo non pas pour le climat ou un quelconque besoin de compétition, mais bien pour jouer les troubles‐fêtes et peut‐être créer la surprise entre les deux favoris que sont Rafael Nadal et Novak Djokovic.
Publié le mercredi 16 avril 2014 à 13:42