Le tournoi de Bercy approche et, avec lui, la fin de saison… S’il est une personnalité de choix qui foule, chaque année, les courts du POPB, c’est Jo‐Wilfried Tsonga, vainqueur en 2008 et finaliste en 2011. L’organisation du tournoi est allé à la rencontre du numéro un tricolore. Quelle relation entretient‐il avec le BNP Paribas Masters ? Le voici qui vous donne quelques éléments de réponse.
Que représente Bercy, à vos yeux ?
D’abord, c’est le dernier tournoi de l’année. C’est déjà un symbole important. Ensuite, c’est un tournoi disputé en France, ce qui est également très important à mes yeux. Et puis, il se déroule sur une surface que j’apprécie beaucoup. Enfin, j’aime énormément l’ambiance qui y règne. C’est un public un peu moins connaisseur qu’à Roland‐Garros, un peu plus populaire, un peu plus intransigeant aussi. C’est un public qui aime bien que l’on mouille le maillot, comme on dit. Et il s’investit à fond derrière nous, les joueurs français. Ce n’est pas pour me déplaire…
A titre personnel, c’est un peu LE rendez‐vous de votre fin de saison…
L’objectif principal, pour moi, pour cette fin de saison, c’est d’abord de rester en bonne santé. J’ai encore un peu d’appréhension avec mon genou. Ensuite, j’espère aller chercher des points dans les grands tournois. Et donc au BNP Paribas Masters.
Votre fraîcheur mentale peut‐elle être un atout pour Bercy ?
Oui, je pense que ça peut m’aider. Par le passé, certains arrivaient à Bercy un peu décontractés, mais ça ne sera pas le cas cette fois, je pense. Il y aura beaucoup de choses à gagner à Paris. Pour la place de numéro 1 mondial, pour les Masters de Londres… Comme je n’ai pas joué une partie de la saison, je pense que j’aurai un peu plus de fraîcheur que les autres. Mais on pourrait aussi prendre ça comme un désavantage, car aujourd’hui je manque de compétition.
Ce tournoi, c’est un titre qui fait rêver toutes les stars du circuit ?
Nadal et Murray, par exemple, n’ont jamais gagné le BNP Paribas Masters. C’est un très grand titre, un titre de prestige qui manque à ce jour à leur palmarès. Pour revenir à Rafa, je crois qu’il en est à un stade où il va essayer de battre des records. Ce sera peut‐être difficile de battre celui de Federer en Grand Chelem, mais s’il parvient à gagner tous les grands titres du circuit, tous ceux qui comptent – donc tous les ATP Masters 1000 –, ce sera aussi fort que de gagner dix‐sept titres du Grand Chelem. Quant à Federer, c’est l’un des tournois où il a le plus de chances de battre ceux qui sont désormais devant lui.
Vous avez toujours plutôt bien réussi au BNP Paribas Masters. Quel est, à ce jour, votre meilleur souvenir à Bercy ?
J’ai beaucoup, beaucoup de bons souvenirs à Bercy. L’année de mon titre (NDLR : 2008), il y a eu un paquet de matches incroyables. Djokovic, Roddick, la finale face à Nalbandian. Il y a aussi ma demi‐finale contre John Isner, en 2011, quand je sauve des balles de match, c’était quelque chose… L’ambiance était hallucinante. Et le suspense… Inoubliable ! J’espère en revivre quelques‐uns des matches comme ça…
La raquette de Jo‐Wilfried Tsonga, ici !
Publié le mardi 24 septembre 2013 à 12:57