Dans un bel entretien accordé à l’Equipe, Stanislas Wawarinka est revenu sur sa période de rééducation assez difficile qu’il a connue : « Dans tous les sports, quand on atteint ce niveau, on s’use ; ce n’est pas un hasard si je suis blessé à trente‐deux ans, si Novak l’est à trente ans, si Roger et Rafa l’ont été. Ces blessures sont celles de l’usure et de la quantité. Mais on a la chance d’être au top, c’est une belle usure. Et puis gagner est addictif, on en veut toujours plus : pour avoir plus, il faut faire plus, pour faire plus on pousse encore plus et, à un moment, ça lâche. Quand on est en haut, tout est plus dur. Ce que j’ai fait ces dernières années a été une chance mais c’est exigeant. J’ai l’impression qu’on va tous au cimetière, là, mais je raconte ça avec le sourire (il rigole). J’essaie de faire comprendre aux gens par quoi on passe. »
Publié le jeudi 11 janvier 2018 à 11:49