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Nadal a encore bataillé

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Pas simple pour Rafael Nadal. L’Espagnol a dû batailler pour s’im­poser en trois sets face à son compa­triote Pablo Andujar, 48e mondial, au 2e tour de Roland Garros (7−5, 6–3, 7–6 en 3h18). Une pres­ta­tion loin d’être convain­cante de la part du numéro un mondial.

On se deman­dait comment Rafa allait réagir après sa grosse frayeur du premier tour face à John Isner. Le moins que l’on puisse dire c’est que déci­dé­ment rien ne semble gagné d’avance pour l’Espagnol. Une nouvelle fois, Rafa a bataillé. Cette victoire sur son compa­triote Pablo Andujar n’a pas vrai­ment convaincu. Et le score ‑trois sets‐ est loin de refléter la réalité d’un combat de plus de trois heures. 

La première manche semblait assez bien partie pour Rafael Nadal. L’Espagnol fait la course en tête et parvient à prendre la mise en jeu d’Andujar (4−2). Un adver­saire qui refait son retard dans le foulée, comme ce sera d’ailleurs souvent le cas ensuite. Rafa mène 5–3 et doit fina­le­ment s’employer pour arra­cher le premier set 7–5 au bout d’un combat de 1h03. 

Même scénario dans le deuxième set. Nadal mène 2–0 avant de se faire rejoindre (2−2) par Pablo Andujar accro­cheur et sans complexe. Puis il réalise le break au bon moment (5−3) en écar­tant au passage de nouvelles balles de break. Un peu plus convain­cant, Rafa semble monter en puis­sance en concluant le set 6–3, en 35 minutes cette fois.

La dernière manche se joue encore plus aux forceps. Rafa, large­ment mené 1–5 fait parler sa hargne. Il sauve des balles de set en main­te­nant la pres­sion du fond du court. Et revient au contact (5−5). Non sans nervo­sité. Le jeu décisif sera conclu à l’ar­ra­chée par l’Espagnol 7–4, au terme d’un set qui aura duré pas moins de 1h32.

Nouvelle frayeur donc pour Rafael Nadal. Un numéro un mondial loin d’être convain­cant, souvent crispé sur les points impor­tants. Mais comme au premier tour, Rafa a répondu présent même s’il a été une nouvelle fois bous­culé. Au troi­sième tour, il affron­tera le Croate Antonio Veic, tombeur de Nikolay Davydenko. L’occasion face à un adver­saire à sa portée, de se rassurer et remettre les choses en place.