Si tout le monde parle de « frayeur » en ce qui concerne le match de Jo‐Wilfried Tsonga face à Radek Stepanek, lui n’oublie pas qu’il a joué un adverse de très grande valeur, qui pose régulièrement des problèmes aux meilleurs mondiaux, comme Federer et Djokovic. Le Serbe que Jo va retrouver au prochain tour. Et pour la première fois, ce ne sera pas à l’occasion d’une finale.
Jo, tu nous as fait, et tu t’es fait très peur ce soir…
En même temps je rentre sur le court pour ça, pour la victoire. Pour vibrer aussi, faire plaisir au public, aux gens, à moi‐même. Alors « peur », non, mais j’ai bien senti que je risquais d’y passer. C’est vrai que dans ces moments là je n’ai pas spécialement peur, je me dis juste qu’il faut que j’essaye d’être encore plus rapide, encore plus puissant et encore plus précis. Et puis si l’adversaire me bat alors que j’ai tout donné, j’ai envie de dire que c’est aussi ça le tennis, et le sport.
Tu vas rencontrer ton « ami » Novak Djokovic. 1–1, c’est l’heure de la belle ?
C’est encore un match à couteaux tirés. Je pense qu’il va falloir que je sois encore plus agressif, plus combatif, pour aller chercher enfin ce troisième tour (NDLR : quart de finale en réalité).
Et comment tu le vois ce match ? T’as des choses à améliorer ?
Oui, quoiqu’il arrive je me dis que ça va être un combat. Une chose est sûre, c’est que dans la tête il va falloir que je sois solide, parce que je pense qu’il a déjà un peu dans sa tête l’objectif qu’est le Masters et donc je devrais de mon côté être très combatif pour m’en sortir.
Publié le jeudi 30 octobre 2008 à 08:10