Robin Söderling disputera demain sa deuxième finale consécutive à Roland‐Garros. Pourtant il ne jouit pas d’une cote de popularité immense en Suède, où l’héritage pesant des Borg et Edberg condamne à l’excellence. « En Suède, c’est sûr qu’il n’est pas l’enfant chéri des foules », explique Gunnar Brink, journaliste à la radio suédoise dans le Parisien. « Nous avons tellement été habitués aux grands joueurs qu’il reste largement en dessous. Même s’il gagne dimanche, il lui faudra encore beaucoup de titres pour s’approcher dans le cœur des gens d’un Edberg ou d’un Wilander ». Exigeants ces Suédois !
Publié le samedi 5 juin 2010 à 20:14