Quarts de finale parfaitement négociés par les numéros un et deux mondiaux, à Dubai. Novak Djokovic, d’abord, et Roger Federer, ensuite, ont surclassé sereinement leurs adversaires respectifs, Andreas Seppi et Nikolay Davydenko.
C’est Novak Djokovic qui s’est d’abord promené aux Dubai Duty Free Tennis Championships. Il faut dire qu’Andreas Seppi constituait une victime quasi‐fétiche. L’Italien, 20ème joueur mondial, huitième de finaliste au dernier Open d’Australie, n’avait jamais battu Novak en neuf rencontres. Il n’était certes pas passé loin à Roland Garros, l’année passée, défait en cinq manches 4–6 6–7(5) 6–3 7–5, 6–3, mais ne semblait pas en mesure de renverser le numéro un mondial aux Emirats. Vision de l’évidence rapidement confirmée : en 28 minutes, Djoko emballe la première manche et démarre la seconde. Sept jeux d’affilée avant qu’il n’en laisse un à son vis‐à‐vis. Et un succès 6–0 6–3, en 1h04, sans avoir concédé le moindre break. Son 16ème d’affilée depuis le Masters de Londres – il est toujours invaincu en 2013. En demi‐finale, Juan Martin Del Potro devrait lui présenter une opposition plus saignante. Et encore… L’Argentin a révélé sentir de nouvelles faiblesses au poignet. Pas sûr qu’il fasse vaciller un Nole dont la constance est une arme indéniable.
Roger Federer bénéficiait d’une situation assez similaire à celle de son cadet des Balkans. Face à Nikolay Davydenko, il partait largement favori : et pour cause, Roger restait sur 18 victoires en 20 confrontations avec le Russe. Dont une récente à l’Open d’Australie, 6–3 6–4 6–4. Il pouvait néanmoins nourrir quelques doutes, après une mise en action difficile dans le tournoi émirati. Face à Malek Jaziri, au premier tour, il avait perdu un set – pour dire -, dans une nonchalance en forme d’absence. Rassuré après une performance plus convaincante contre Marcel Granollers, il a certainement évacué tous les doutes suite à son quart de finale : impérial, il ne reste que 54 minutes sur le court et renvoie Davydenko à ses études sur un score sévère, 6–2 6–2. Federer n’a pas concédé la moindre occasion de break, inscrivant 81% des points sur son service. Service, ou baromètre de sa forme – ici, optimiste. Un beau challenge l’attend désormais – challenge qui nécessitera une pleine présence : Tomas Berdych. Un joueur qui l’a battu lors de leur dernière rencontre, à l’US Open, 7–6(1) 6–4 3–6 6–3. Un joueur qui risque, malgré tout, d’être un peu fatigué : finaliste à Marseille, il enchaîne à Dubai. Un bon match en perspective, offrant le rythme d’un niveau élevé à l’orée d’une tournée américaine sur dur relevée.
La conclusion ? Les quatre première têtes de série sont en demi‐finales, à Dubai. Et les affiches ont de la gueule. En espérant que le tennis proposé demain éclaire la grisaille d’un mois de février pas toujours riche en émotions !
Publié le jeudi 28 février 2013 à 19:26