AccueilATPATP - Monte CarloDjokovic : "J'ai perdu confiance dans la structure de l'ATP"

Djokovic : « J’ai perdu confiance dans la struc­ture de l’ATP »

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Lors de son passage en confé­rence de presse après sa victoire inau­gu­rale à Monte‐Carlo, Novak Djokovic a été inter­rogé sur son rôle de président du conseil des joueurs suite à une inter­view de son ami proche Janko Tipsarevic dans The Tennis Podcast. Ce dernier a notam­ment abordé l’in­ves­tis­se­ment « poli­tique » du numéro 1 mondial mais aussi soumis l’idée que les tour­nois du Grand Chelem pouvaient changer de lieu. Le Djoker a répondu et fait le point sur cette situa­tion plutôt complexe.

« Je perds sans doute de l’énergie par rapport aux choses essen­tielles pour moi : la famille et le tennis. En même temps, je le fais de mon plein gré car je sens que les joueurs veulent que je sois là. Il faut savoir qu’on n’a pas de compen­sa­tion finan­cière, que c’est quelque chose de volon­taire. Le conseil est plus actif qu’il ne l’a jamais été. Cela prend du temps mais on a tous conscience que c’est une période impor­tante pour le tennis avec des chan­ge­ments majeurs dans les tour­nois et les règles. De plus, la situa­tion du « Transition Tour » est sérieuse et affecte beau­coup les joueurs. C’est l’une des ques­tions les plus préoc­cu­pantes du moment. Nous en parlons énor­mé­ment […] Les Grands Chelems sont histo­riques et consti­tuent les plus grands tour­nois de notre sport. Nous devons respecter l’histoire et la tradi­tion. En même temps, il faut faire face à l’évolution du sport. J’ai perdu confiance dans la struc­ture de l’ATP. Cela ne peut plus fonc­tionner comme ça, il y a des inté­rêts diffé­rents entre les joueurs et les tour­nois. Nous devons changer quelque chose. Neuf fois sur dix, les repré­sen­tants des joueurs sont en faveur des joueurs et les repré­sen­tants des tour­nois sont contre. La posi­tion du président de l’ATP est inte­nable à tenir avec les diffé­rents compromis à trouver. Le tennis masculin et féminin se portent bien depuis plus dix ans. Nous allons dans la bonne direc­tion et nous pouvons toujours améliorer les choses. Aujourd’hui, tout est possible. »

De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo

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