Tim Henman était au All England Club ce samedi pour remettre les trophées aux vainqueurs de la compétition « HSBC Road to Wimbledon ». Le Britannique s’est exprimé au sujet de la formation des jeunes en Angleterre. Il a également voulu manifester sa tristesse quant à la disparition progressive du service‐volée.
« Ce n’est pas utile d’essayer de trouver à tout prix un vainqueur de Wimbledon, il faut juste donner la chance à un maximum d’enfants de jouer au tennis. Et cette démarche, au long terme, contribuera au développement du jeu. Parce que si vous avez de plus en plus d’enfants qui jouent, vous élargissez la base de la pyramide, et vous aurez les tout meilleurs au sommet. »
Le britannique qui a pris sa retraite il y a deux ans se remémore sa qualité de volée et rappelle qu’il était un des rares à utiliser le service‐volée sur le circuit. Il regrette la raréfaction de ce type de jeu.
« C’est la manière dont le jeu a évolué. C’est définitivement devenu beaucoup plus dur de pratiquer le service‐volée. Les courts sont un peu plus lents, et les joueurs bougent et retournent mieux. Et ça rend donc ce schéma de jeu beaucoup plus compliqué à pratiquer.
Vous avez des joueurs comme Karlovic qui sont capables de servir et de monter au filet la plupart du temps. Mais le problème c’est que l’on n’apprend probablement pas aux enfants à volleyer. De telle manière que leurs jeux sont centrés autour de leur service et de leurs frappes de fond de court. C’est quelque chose dont nous devons être conscients. Nous ne voulons pas que l’art de volleyer disparaisse. Et puis si tout le monde joue de la même manière, c’est moins sympa à regarder. »
Publié le lundi 24 août 2009 à 14:24