Novak Djokovic empile les grands titres depuis maintenant deux ans, avec quatres titres du Grand Chelem d’affilées, le Serbe vise maintenant le Grand Chelem calendaire, plus réussi depuis Rod Laver en 1969. Mais un homme peut être capable de contrarier le numéro un mondial dans ces rêves de grandeurs : Andy Murray. Dans cette optique, l’Ecossais a rappelé dans son équipe Ivan Lendl, l’homme qui lui avait permis de conquérir ses deux Majeurs.
Ivan Lendl n’a qu’une idée en tête depuis le début de sa nouvelle association avec Andy Murray : empêcher Novak Djokovic de réussir le Grand Chelem calendaire voire doré avec les Jeux Olympiques. Il l’a répété à la presse cette semaine : « Le but, c’est de gagner à nouveau un Grand Chelem, et pour le faire, il faut battre Novak Djokovic. Il a une chance de réussir le Grand Chelem calendaire, et même le Golden Slam (avec le titre olympique), cette année. Bien sûr, Andy et moi, on souhaite le faire échouer. » Et pour cela, l’ancien numéro un mondial compte sur le fait que son protégé a déjà gagné un de ces Majeurs et qu’il ne se pose donc plus la question de savoir s’il en est capable ou non : « Je pense que cette fois c’est différent. Avant d’en remporter un, vous ne savez pas vraiment ce que vous avez en vous. Nous le savons maintenant. La question est « Peut‐il le refaire ?’’ C’est plus simple de répondre à cela qu’à « Peut‐il le faire ? » C’est dit, le Tchèco‐Américain a toute confiance en son joueur.
Une collaboration fructueuse par le passé
Cette confiance vient notamment du fait que l’association entre les deux hommes a, par le passé, déjà fait des étincelles. C’est avec Lendl à ses côtés que le Britannique a remporté ses deux titres du Grand Chelem, à l’US Open en 2012 et Wimbledon en 2013. Et pour couronner le tout, ce fut à chaque fois face au Djoker en finale. L’ex‐joueur aux huit Majeurs sait sublimer le natif de Dunblane quand il le faut. Il possède les armes tactiques pour contrer l’hégémonie du Serbe dans sa moisson de trophées. Mais peut‐il encore le stopper alors qu’après avoir remporté Roland Garros, le natif de Belgrade possède désormais une confiance qu’il n’a peut‐être jamais eu dans sa carrière ? En tout cas, le numéro deux mondial pourra compter sur son immense technique, son physique et le nouvel élan insufflé par ce changement d’entraîneur pour tout dévaster sur son passage. Et tenter de faire tomber Djokovic de son piédestal. Comme il y a trois ans.
Publié le jeudi 16 juin 2016 à 14:29