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Djokovic : « Je crois en moi »

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A l’instar de Rafael Nadal, Novak Djokovic a égale­ment été inter­rogé sur l’af­fiche de rêve en quarts de finale. Très satis­fait de sa victoire sur Richard Gasquet, le Serbe croit en lui même s’il n’a jamais dominé Rafa à Paris. Le match s’an­nonce tita­nesque en tout cas…

Les trois premiers jeux ont été longs, mais vous avez ensuite pris l’ascendant. Qu’en pensez‐vous ?

« Comme vous l’avez dit, les trois premiers jeux ont été longs. Ils ont duré plus de 20 minutes. Je suis parvenu à mieux jouer, à faire preuve de plus de soli­dité. J’ai continué à mettre de la pres­sion du fond du court. Mais, il était fatigué, il a commis des fautes. C’est le meilleur match pour moi. C’est le début de la deuxième semaine. Richard (Gasquet) est un joueur très talen­tueux, qui est sur le circuit depuis long­temps. Il est en France, il joue devant son public. Ce n’est jamais facile pour l’adversaire de jouer un joueur fran­çais sur le Central. Mais je suis bien menta­le­ment et j’ai fait un très bon match. »

Richard a dit que vous aviez fait le match parfait. Etes‐vous dans votre meilleure forme ?

« Oui, j’ai remporté beau­coup de tour­nois, beau­coup de matches. Je n’ai pas encore perdu sur terre battue. Tout le monde attend ce match. C’est un quart de finale énorme. »

Rafael a expliqué qu’il s’agissait du quart de finale le plus diffi­cile de sa carrière, mais que ce n’était pas une finale. Comment vous sentez‐vous face à Nadal sur terre battue ?

« C’est complè­te­ment diffé­rent car je ne l’ai jamais joué si tôt. C’est la réalité et un chal­lenge pour tous les deux. Avant le tirage au sort, on savait que l’on pouvait se rencon­trer car il a baissé au clas­se­ment. Jouer Rafa à Roland‐Garros est complè­te­ment diffé­rent que de l’affronter ailleurs. Les condi­tions conviennent parfai­te­ment à son jeu, notam­ment le Chatrier. Je ne l’ai jamais battu à Roland, mais je m’en suis rapproché. Mon début de saison est remar­quable, donc je me sens bien. Je crois en moi et j’ai toutes les raisons d’espérer que cela peut bien se passer. »

Pensez‐vous que la pres­sion est plus sur vous que sur Rafael Nadal car vous n’avez pas remporté le titre ici…

« La pres­sion est pour tous les deux. Lorsque vous parti­cipez à ce tournoi, vous jouez pour le titre. Mais la pres­sion fait partie de notre métier, il faut l’accepter, il faut la gérer. Il faut aller sur le court et jouer. »

De votre envoyé spécial à Roland‐Garros


Temsp forts N. Djokovic – R. Gasquet Roland… par roland­garros