AccueilFederer : "Je sais que j'ai une chance de gagner Roland"

Federer : « Je sais que j’ai une chance de gagner Roland »

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Roger Federer, vain­queur de Gaël Monfils en quatre manches, est revenu en confé­rence de presse sur se perfor­mance. Le Suisse a égale­ment évoqué son prochain adver­saire, son compa­triote, Stan Wawrinka, et l’éven­tua­lité de décro­cher un nouveau titre à Paris.

Comment avez‐vous géré l’in­ter­rup­tion ? Et pouvez‐vous revenir sur le match…

« Quand je suis rentré sur le court hier, je me suis dit qu’il y avait peu de chances qu’on finisse le match. Quand on a stoppé, c’était la bonne déci­sion d’ar­rêter. On aurait pu jouer encore 9 ou 10 jeux, mais ça n’avait pas trop de sens de conti­nuer. Là, on a stoppé dans de bonnes condi­tions, à un set partout. Hier, les condi­tions étaient diffi­ciles. Malgré ça, je sentais que j’étais bien là. J’ai même trouvé que j’étais le meilleur joueur sur ces deux premiers sets, car même s’il avait le break d’avance dans le 2e, j’avais plus d’oc­ca­sions de breaker que lui. Je rate cette volée impor­tante à 5–4 et derrière il prend ce set, ce qui était quand même un peu déce­vant pour moi. Mais je suis resté calme, je savais que je faisais les bonnes choses, que je jouais de la bonne manière. Aujourd’hui, c’était une nouvelle journée, de nouvelles sensa­tions. Je me suis vrai­ment appliqué à garder ma concen­tra­tion, à servir de manière plus constante égale­ment. J’ai bien varié, bien servi, avec des aces sur les balles de break. J’ai été solide, exac­te­ment comme je voulais l’être. (…) Je suis content de ce match, d’au­tant plus que j’ar­rive frais physi­que­ment pour mon quart de finale. »

Vous avez connu des défaites terribles à Paris. Si vous êtes amener à gagner à nouveau ici, qu’est‐ce que cela signi­fie­rait pour vous ?

« Ce serait incroyable ! Bien sûr, j’ai ces pensées à l’esprit, je me dis que je ne vais pas assez loin dans le tournoi mais parfois, je me dis que si je perds aujourd’hui, il va falloir que je rentre à la maison. Il y a beau­coup de choses qui vous traversent l’es­prit, notam­ment au petit‐déjeuner, il faut penser à beau­coup de choses, j’ai les enfants aussi. Mais je suis réaliste. Je sais que j’ai une chance de gagner, mais je sais à quel point c’est diffi­cile aussi. Je suis très heureux de retrouver les quarts de finale. Cela signifie beau­coup pour moi et je pense que j’ai encore du tennis sous ma raquette pour les prochains matches. »

Vous allez retrouver Stan Wawrinka en quarts de finale, votre compa­triote. C’est toujours une saveur particulière ?

« Oui, c’est clair que c’est le match clas­sique qu’on retrouve sur le tour. On n’a pas beau­coup de Suisses dans le tableau, qu’un seul. Quand on se retrouve, c’est assez parti­cu­lier, ce n’est pas comme chez les Français, les Espagnols, les Américains, ils se retrouvent toutes les semaines deux fois. Chez nous, c’est une fois, deux fois dans l’année, quatre si tout le monde joue super bien ou si le tableau est fait comme ici. Je suis toujours positif, je vois qu’un Suisse est déjà en demies, c’est déjà une bonne chose (rires). J’espère que ce sera moi, je vais tout faire pour. Et si cela ne suffit pas, je serais content pour Stan. »

De votre envoyée spéciale à Roland Garros


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