Retour en conférence de presse sur la victoire de Rafael Nadal, sur Nicolas Almagro. Le Majorquin peut déjà se projeter sur une très belle demi‐finale, face à David Ferrer. Réaction.
C’était ton premier vrai test de la quinzaine, ce match contre Almagro ?
Le test, c’est chaque jour. Si le numéro 14 ou 15 mondial n’est pas un test, alors je ne sais pas ce qu’est un test. Il a joué à son meilleur niveau, c’est un grand spécialiste de terre battue. Mais j’ai gagné avec un résultat avantageux, c’est positif. Aujourd’hui, c’est un test, c’est un quart de finale, et donc de toute façon, c’est un match difficile, on joue contre l’un des meilleurs joueurs au monde, et surtout, l’un des meilleurs joueurs au monde sur cette surface. Et bien entendu, on ne peut pas s’attendre à gagner un match facile sur un quart de finale d’un Grand Chelem à Roland Garros. C’était donc un match difficile, mais je suis passé et je suis heureux.
Tu as regardé Djokovic et Federer, hier ?
Oui, j’ai regardé deuxième set de Federer. Ensuite, je suis rentré à l’hôtel et, à la télé, j’ai regardé le match Tsonga‐Djokovic. Sur France 2, ils n’ont pas retransmis le match de Federer ! (Rires) Mais le match entre Jo et Novak était très beau. J’ai trouvé que Tsonga a joué d’une manière fantastique. Il a manqué de chance. De mon point de vue, il a aussi fait deux erreurs sur des balles de match, au moment le plus important. La première, sur le passing‐shot, sur son revers. À mon avis, il a frappé au plus mauvais endroit… Sa chance était de jouer non pas sur le revers mais sur le coup droit. Mais c’était difficile à réaliser, évidemment (rires). Il a joué, et c’est allé dans le filet. C’est le jeu, c’est le sport… Il fallait bien qu’il y ait un des deux qui gagne. Djokovic s’est battu, il a très bien servi, a su rester concentré. Ça aurait pu être l’un ou l’autre, mais en fin de course, ça a été Novak.
Que penses‐tu de David Ferrer ?
On a déjà joué ensemble à de nombreuses reprises. Son jeu est difficile pour tout le monde, sur toute surface. C’est un athlète complet, il est très compliqué à affronter. Il a un déplacement extraordinaire. Il est sans doute le meilleur du monde dans ce domaine, il est capable de renvoyer très fort et avec beaucoup de puissance, à chacun de ses coups. Ce sera un match très dur. J’ai vécu mes deux sets les plus difficiles contre lui à Barcelone, j’ai réussi à gagner mais c’était très dur. Mais encore une fois, n’oubliez pas, ce seront les demi‐finales de Roland Garros, et donc, contre qui vous allez jouer ? Évidemment, on va jouer contre les meilleurs du monde ! Et pour atteindre la finale d’un tel tournoi, il faut jouer son meilleur tennis. Si je veux atteindre la finale, le seul moyen que j’ai, c’est de jouer mon meilleur tennis, et d’être agressif. C’est tout.
Publié le mercredi 6 juin 2012 à 22:59