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J’ai pris mon petit déjeuner au Fouquet’s

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Il y a quelques fois des moments où vous êtes perdus à la recherche d’un sens, d’une idée, d’un espoir, c’est ce qui m’est arrivé ce jeudi matin, cela c’est passé au Fouquet’s excusez du peu !
Il y a des lieux qui vous inspirent, il y en a d’autres qui vous déses­pèrent. Quand un parte­naire m’a expliqué qu’il m’invitait au Fouquet’s pour la présen­ta­tion de son projet internet, mon sang n’a fait qu’un tour. Direction donc ce matin, derrière mon rédac­teur en chef, véri­table as du scooter, vers les Champs Elysées. Nous sommes en avance dans le salon privé de ce haut lieu people qui de vous à moi ne ressemble à pas grand‐chose. 
J’enchaîne donc le petit déjeuner. Le jus d’orange est limite, le pain aussi, le beurre fond trop, et la présen­ta­tion devant quelques inves­tis­seurs n’est pas super bandante. Heureusement je place un leaflet Rafabook sur la table, le coup est facile mais ça marche, ma voisine m’interpelle :

« C’est vous qui faites ça ? »

– Et oui madame, c’est nous, trois langues, plus de 20.000 exem­plaires vendus, des fonds reversés à Rafa pour sa fonda­tion et un plaisir maximum à choisir 50 photos parmi les 1000 que Gianni Ciaccia a shooté.

Bref, le Fouquet’s ne ressemble à rien et l’on est beau­coup mieux Porte d’Auteuil. Re‐scooter, re‐slalom et direc­tion la fosse du Court 1 pour admirer le dépla­ce­ment sur coussin d’air de Virginie Razanno. Bing, bing, bang, la Nîmoise frappe comme une sourde.
Pas un chope, pas une amortie, que du lourd.

« Tiens Laurent, comment tu vas ?» me glisse Patrick Mouratoglou en grande forme.

– Je te promets que je vais venir voir Anastasia..
– Comme c’est étrange…me lâche le coach le plus passionné que j’ai rencontré. La journée démarre enfin, il était temps.

Elle sera rythmée par un Federer accro­cheur, un Tsonga Show Man, et un Monfils qui joue au contre la montre, il n’y a manqué fina­le­ment que le soleil !