La première demi‐finale du tableau masculin mettra aux prises Pablo Carreno‐Busta à Kevin Anderson. Une affiche surprise entre deux joueurs qui ont su tirer profit d’une partie totalement ouverte.
La chance de leur vie. Voilà comment on pourrait résumer la première demi‐finale entre Pablo Carreno‐Busta et Kevin Anderson. Qui aurait imaginé un tel scénario deux semaines auparavant ? Personne. Les forfaits en cascade, les défaites précoces ont entraîné une ouverture totale de la partie basse. Résultat, Anderson et Carreno‐Busta en sont les heureux bénéficiaires et disputeront leur première demi‐finale de Majeur.
L’Espagnol a connu un parcours atypique en enchaînant quatre qualifiés de suite lors des quatre premiers tours, une première dans l’histoire. Une aubaine dont il a su tirer profit en ne perdant aucun set. Le Sud‐Africain confirme qu’il est bien de retour au premier plan après avoir été embêté par les blessures. A 31 ans, il tentera de succéder à Cliff Drysdale, son compatriote finaliste à New York en 1965. Et pourquoi pas à Johan Kriek, dernier Sud‐Africain vainqueur d’un Grand Chelem. C’était en 1981 à l’Open d’Australie (en 1982, il défendait les couleurs américaines, ndlr).
Leur parcours jusqu’en demi‐finales…
Kevin Anderson :
T1 : bat Aragone (6−3, 6–3, 6–1)
T2 : bat Gulbis (6−3, 7–5, 6–4)
T3 : bat Coric (6−4, 6–3, 6–2)
1⁄8 : bat Lorenzi (6−4, 6–3, 6–7(4), 6–4
14 : bat Querrey (7–6(5), 6–7(9), 6–3, 7–6(7))
Pablo Carreno Busta :
T1 : bat King (6−3, 6–2, 7–6(5))
T2 : bat Norrie (6−2, 6–4, 6–3)
T3 : bat Mahut (6−3, 6–4, 6–3)
1⁄8 : bat Shapovalov (7–6(2), 7–6(4), 7–6(3))
1⁄4 : bat Scwartzman (6−4, 6–4, 6–2)
Kevin Anderson sur Pablo Carreno‐Busta…
« Nous nous sommes affrontés récemment (Montréal) et c’était un match compliqué avec beaucoup de vent ce jour‐là. Il réalise une saison incroyable, avec beaucoup de constance et régularité. »
Pablo Carreno Busta sur Kevin Anderson…
« J’ai joué contre lui à Montréal , lors du premier tournoi de la tournée nord‐américaine, et j’avais perdu (6−3, 7–6(6)). Ça sera compliqué de le rejouer, mais maintenant, je joue avec plus de confiance. Et je joue mieux qu’à Montréal. »
Bilan du H2H…
De votre envoyé spécial à New York
Publié le vendredi 8 septembre 2017 à 11:00