Un 6–0 6–1… pas si facile que ça !

Maria Sharapova domine Daniela Hantuchova 6–0 6–1 en huitièmes de finale à Paris. La Russe n’a néan­moins pas eu la tâche si facile que ça…

On peut gagner un match 6–0 6–1 en étant néan­moins accro­chée. On peut servir correc­te­ment et s’ap­puyer sur des aces dans un premier temps, avant d’être mise en danger systé­ma­ti­que­ment sur son enga­ge­ment dans un deuxième. On peut donner tout à la fois l’im­pres­sion de convaincre et d’être affûtée tout en éton­nant – « inquié­tant » serait trop fort – par nombre d’autres aspects. Maria Sharapova en a fait la démons­tra­tion aujourd’hui, à Coubertin. La Russe a écrasé Daniela Hantuchova 6–0 6–1 en 1h10, en huitièmes de finale. Ecrasé… Pas tant que ça.

Le para­doxe Sharapova

Bien plus en jambes que son adver­saire, Maria a d’abord déroulé. S’appuyant sur six aces dans le premier set, elle ne laisse que neuf petits points, seule­ment mise en diffi­culté sur son service, à 5–0. Lancée à pleine puis­sance, Sharapova démolit Daniela à coups de parpaings ultra‐profonds et de lignes nettoyées. 13 points gagnants pour cinq fautes directes, cette première manche est une prome­nade de santé. Mais Hantuchova, peu à peu, sort la tête de l’eau. En retour de service, la Slovaque met une grosse pres­sion sur sa vis‐à‐vis, jusqu’à se procurer un total de sept balles de break. Toutes sauvées par Maria. La numéro cinq mondiale gagne les points impor­tants. Et s’amuse sur l’en­ga­ge­ment d’Hantuchova en jouant de façon ultra‐agressive. Sur un ultime coup droit gagnant décroisé, elle conclut 6–0 6–1.

Sept balles de break sauvées… sur sept

Maria Sharapova remporte une neuvième victoire d’af­filée face à Daniela Hantuchova. Si la majo­rité de ses précé­dentes datent un peu, elle confirme être l’une des bêtes noires de la Slovaque sur le circuit… Mieux, Maria a proba­ble­ment retrouvé pas mal de sensa­tions aujourd’hui, même si son irré­gu­la­rité au service paraît encore criante. Frustrant, d’au­tant que sa première, lors­qu’elle passe, est plutôt effi­cace. Après son élimi­na­tion avant les quarts, à Melbourne, face à Dominika Cibulkova, et alors qu’elle est redes­cendue aux limites du top 5, elle doit à nouveau s’im­poser comme l’une des patronnes du tennis féminin. Tête de série numéro un à Coubertin, elle vise un tren­tième titre en carrière afin de lancer véri­ta­ble­ment sa saison. Cela passera par un succès en quarts de finale face à Kirsten Flipkens ou Yvonne Meusburger.

Publié le mercredi 29 janvier 2014 à 15:11