Roger Federer était attendu comme le « loup blanc » pour sa première conférence de presse après son mariage. Extraits.
D’abord félicitations, y’a‐t‐il eu une lune de miel ?
La lune de miel c’est tous les jours et depuis longtemps. On a donc pas éprouvé le besoin de partir loin, d’ailleurs c’est pas si mal d’être ici, il fait beau, l’endroit est pas mal.
Venir ici était donc prévu ?
Pas exactement, j’avais cette option car le statut du tournoi ne nous oblige pas à venir. Maintenant je suis très excité, j’ai envie de jouer, je me sens frais, de plus j’ai toujours été malgré tout performant sur terre battue. Si on regarde les saisons passées, je suis le numéro 2 sur cette surface. De plus, je trouve que j’ai eu des bons résultats en ce début de saison, meilleurs que l’an dernier, après je sais aussi que j’ai déjà beaucoup mieux joué au tennis qu’à l’heure actuelle. Mais l’idée c’est d’être prêt pour le « Big One » et essayer de le gagner, je veux parler de Roland Garros.
Votre performance à Miami vous a convaincu de venir ici ?.
Non pas du tout, cela n’a pas influencé ma décision
Est‐ce que vous avez prévu de vous adjoindre un coach pour la saison sur terre comme cela a pu être par le passé ?
Non, pas du tout, ce n’est pas à l’ordre du jour, il y aura moi et la terre battue.
Pour revenir à votre mariage, il y avait des joueurs qui étaient invités ?
Non, cela s’est fait en famille, tranquillement à Bale avec un cercle restreint. La Suisse est idéal pour cela, nous ne sommes pas importunés, on est tranquille !
Cela change quoi ?
Aujourd’hui quand je présente Mirka je ne dis plus « my girl friend » mais ma « femme », cela change évidemment beaucoup de choses.
Avez‐vous choisi le nom de votre bébé ?
Pas du tout, on a encore du temps, je pense.
En direct de Monte‐Carlo
Publié le mardi 14 avril 2009 à 16:13