Malgré la défaite dès son entrée en lice face à Guillermo Garcia‐Lopez (6−2, 3–6, 4–6, 7–6(5), 6–3), Stan Wawrinka a tenu à être positif concernant son niveau et dans son processus de retour. Morceaux choisis.
Stan, pourquoi avez‐vous demandé le kiné au premier set ?
Mon genou va bien, je me suis bloqué quelque chose au début du premier set et c’est la raison pour laquelle j’ai demandé le kiné. Il m’a manipulé et ça va mieux, il n’y a aucun problème
Qu’est-ce qui domine après cette élimination ?
Il y a beaucoup de positif par rapport à aujourd’hui (lire ce lundi), mais ce qui domine c’est de la fatigue mentale. C’est une grosse déception de perdre un match en étant si proche. Je sais que je progresse au niveau physique et tennis. Ça fait un an que je n’ai pas joué un cinquième sets et ces sensations, on ne peut pas les travailler à l’entraînement. Il y a encore plein de choses dans ma préparation physique que je n’ai pas le droit de faire et que je vais pouvoir refaire dans les prochaines semaines. Je suis beaucoup plus proche d’où je veux aller que du résultat.
Avez‐vous des regrets concernant votre programmation depuis votre retour ?
Franchement, je regarde très durement mes choix et le retour en Australie était plus qu’essentiel. Je l’ai déjà expliqué, les docteurs m’ont poussé à le faire pour voir comment mon genou allait réagir, même si j’étais très loin de mon niveau. Après, j’ai peut‐être été très positif par rapport à ça et j’espérais que ça allait juste continuer à progresser plus rapidement, mais ça prend du temps. J’ai pris la décision de zapper Indian Wells et Miami, mais à aucun moment j’ai pensé à ne pas venir à Roland‐Garros. Je suis prêt à jouer des matchs, je m’incline en cinq sets et je perds tous mes points, donc je vais descendre au classement. Maintenant, je sais que je suis beaucoup plus proche d’où je veux être que la situation comptable.
Qu’en est‐il avec Magnus Norman pour la suite ?
On va discuter un peu après Roland‐Garros. On a envie de continuer ensemble, c’est l’envie des deux côtés, donc on va regarder le programme. Il n’y a pas de stress, on fait les choses à notre rythme.
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le lundi 28 mai 2018 à 17:34