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Azarenka, pour le plaisir

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Après huit mois loin des courts en raison d’un conflit avec le père de son enfant pour sa garde, Victoria Azarenka a, enfin, retrouvé la compé­ti­tion à Indian Wells. Et avec succès. Un soula­ge­ment pour l’ancienne numéro 1 mondiale.

« Je suis heureuse d’être ici, heureuse d’être dans la routine. C’est quelque chose de fami­lier, mais comme ça fait long­temps, c’est un peu inha­bi­tuel. » Le soula­ge­ment était palpable sur le visage de Victoria Azarenka après sa victoire sur Heather Watson (6−4, 6–2) pour son premier match depuis le huitième de finale de Wimbledon il y a huit mois. Depuis, l’ex-numéro 1 mondiale a livré une toute autre bataille, celle pour la garde de son enfant. En conflit avec le père de son fils Leo, « Vika » n’est pas auto­risée à quitter le sol cali­for­nien tant que l’affaire n’est pas réglée. Raison pour laquelle elle a été contrainte de renoncer aux diffé­rents tour­nois où une wild‐card l’attendait (Auckland, Open d’Australie, Doha).

Une bataille juri­dique qui ne serait pas terminée

La bataille juri­dique ne serait pas terminée comme le relaie Christopher Clarey. La Biélorusse n’a pas souhaité aborder le sujet dans les détails. Le jour­na­liste du New York Times lui a alors demandé si ces mois de procé­dure étaient perdus ? « Cela a été et c’est toujours une situa­tion diffi­cile et il est compliqué de se concen­trer unique­ment sur le tennis. Je ne me concen­trerai proba­ble­ment jamais que sur le fait de jouer au tennis en tant que mère. Je ne dirai pas que c’est un moment perdu. C’est malheu­reux et ce n’est pas un bon moment, mais ça fait partie de la vie, juge l’intéressée. Je n’ai que 28 ans, et récem­ment il y en a de plus 30 ans qui ont brillé. Je suis encore jeune. »

Azarenka est déjà revenue au plus haut niveau

Vika a déjà prouvé par le passé sa capa­cité à revenir au plus haut niveau. Souvenez‐vous. En 2016 et après plusieurs mois où elle a enchaîné les bles­sures, elle avait signé un reten­tis­sant « Sunshine Double », à savoir Indian Wells et Miami. Après Roland Garros 2016, elle avait dû stopper son année en raison de sa gros­sesse. Et lorsqu’elle était revenue en 2017 à Wimbledon, elle était déjà en huitième de finale. Autant dire, que l’ancienne protégée de Sam Sumyk possède une volonté hors du commun, une rage qui la carac­té­rise si bien. La double lauréate en Grand Chelem manque au circuit tant elle est charis­ma­tique et spec­ta­cu­laire. Comptez sur elle pour offrir à son fils un beau cadeau, celle d’une maman championne.

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