Il a mal joué, il n’a eu de cesse de le répéter. Le Majorquin a déjà son explication et comme il nous l’a dit « Tout va aller mieux ». Découvrez la suite de la conférence de presse de Rafael Nadal suite à son premier tour mi‐figue mi‐raison.
Tu as déclaré avoir mal joué, peux‐tu expliquer techniquement pourquoi ?
J’ai mal joué parce que j’ai fait beaucoup de fautes. La balle ne répondait à ce que je lui commandais. J’ai mal joué, c’est la vérité. Je n’arrivais pas à poser mon jeu. J’ai fait des choses qui font que je n’ai pas réussi à jouer aussi bien que dernièrement. Je suis un peu nerveux, un peu stressé. Il faut que je me reprenne, que je me calme et que j’aille de l’avant. Je pense que cela ne posera pas de problème pour continuer. Mon service n’était pas bon. La balle était un peu plus enroulée que d’habitude. J’étais trop en arrière, je ne bougeais pas bien du fait de ma nervosité. Ma balle était plus courte…
Suite à ton expérience d’aujourd’hui, que faut‐il faire pour que tu puisses imposer ton jeu ?
Il faut continuer à jouer comme je le fais depuis un certain temps. Aujourd’hui, je n’ai pas réussi à jouer comme j’aurais voulu. Je me sens pourtant très à l’aise lorsque je suis à l’entraînement. Il faut que je lâche mes coups, que je me détende. Je pense que j’ai réussi faire cela à chaque tournoi.
Dernièrement, tu as parlé du travail que tu as dû fournir pour atteindre le niveau à la hauteur de tes ambitions. Je suppose qu’à ton jeune âge, 23 ans, tu es jeune et encore motivé. Même avec tous les tournois que tu as gagnés ?
J’ai bientôt 24 ans en effet. Je suis toujours motivé. Autrement, cela serait malheureux si je n’avais plus d’illusion à 24 ans. Je suis très compétitif, mon idéal n’est pas d’être le meilleur par rapport aux autres mais par rapport à moi‐même. Lorsque j’ai des problèmes comme l’année dernière, c’était compliqué, je me suis blessé, ça a été un vrai challenge pour reprendre mon meilleur niveau. Lorsque j’arrive à l’atteindre, c’est une vraie satisfaction personnelle. Lorsque je gagne Roland Garros ou Monte Carlo, je suis très heureux. C’est un bonheur immédiat. L’accumulation de toute une série d’évènements qui ont précédés ces tournois, ces victoires me rend heureux. Si je gagne Roland, je serais très très heureux. Si je perds, je sais que j’aurais donné le meilleur de moi‐même. La situation de l’année dernière m’a beaucoup aidé à aller de l’avant.
Il faut très chaud depuis le début du tournoi. Ca te plait, non ?
Bien sûr, le soleil, j’adore, c’est la joie. Quand c’est un peu maussade, j’aime pas trop. Pour mon jeu aussi, le soleil c’est mieux. La balle a un rebond plus haut.
Ici c’est différent des Masters 1000, on joue un jour sur deux. Comment gères‐tu cette attente ?
Je suis très content à Paris, j’ai des collègues à l’hôtel, on s’amuse bien. Paris est une ville très belle, on se promène. Demain je suis libre, je vais aller me promener. Je m’entrainerai une heure, j’adore ce genre de journée.
Publié le mardi 25 mai 2010 à 23:06