Véritable révélation du début de saison avec sa demi‐finale à l’Open d’Australie, Aslan Karatsev s’est tranquillement installé dans le top 30 mondial depuis. Si ses performances n’ont pas été éblouissantes, il s’est montré plutôt constant et jouera ce lundi en Californie sa place en quarts de finale face à Hubert Hurkacz.
Interrogé par le site de l’ATP, Dimitri Tursunov, ancien 20e mondial et actuel entraîneur de l’Estonienne Anett Kontaveit, a bien connu Aslan pour s’être entraîné avec lui lorsqu’il n’avait pas encore explosé aux yeux du grand public. Il tente de le comparer avec des joueurs comme Tomas Berdych ou Rafael Nadal.
« Je pense que Berdych était plus dans la précision que dans la puissance brute. Il ne vous arrachait pas la raquette des mains. Chez certains joueurs, la balle a l’air trompeusement douce et quand elle vous frappe, elle vous frappe comme une brique. Certains joueurs bougent et font beaucoup de bruit, mais la balle ne vous fait pas vraiment mal. Il y a peu de joueurs qui ont la puissance d’Aslan. Rafa a l’air violent quand il frappe la balle et la balle est violente, donc ça correspond un peu à l’apparence et à la sensation. Avec Aslan, c’est presque un peu trompeur. Il n’a pas l’air de frapper la balle très fort, mais quand elle atterrit sur votre raquette, vous avez l’impression qu’elle est très lourde. »
Publié le mercredi 13 octobre 2021 à 18:54