AccueilATPATP - LyonAscione : "On a beaucoup de chance"

Ascione : « On a beau­coup de chance »

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Lors de la confé­rence de presse de présen­ta­tion de la deuxième édition de l’Open Parc Rhône‐Alpes‐Auvergne Lyon qui se dérou­lera du 19 au 26 mai, Thiery Ascione, direc­teur du tournoi, a insisté sur son plateau qu’il juge unique et sur les nouveautés que va proposer le tournoi. Interview.

Thierry, si on regarde les tour­nois de la même caté­gorie, on peut dire que vous êtes vrai­ment bien placés ?

L’an dernier était déjà excep­tionnel, cette année je trouve que l’on est pas mal du tout (rires). On s’est amusé à faire un compa­ratif avec les autres ATP 250 d’avril et mai, et force est de constater que l’on est devant en qualité de plateau. Pouvoir rece­voir Thiem, Sock, Isner, Chung, Monfils, etc c’est une vraie recon­nais­sance. Cela repré­sente beau­coup de travail en amont, mais la première édition a faci­lité les choses. Les joueurs qui étaient venus nous ont fait une bonne publicité.

L’an dernier, le tournoi a été « sold‐out » à partir du mercredi, avez‐vous pensé à remé­dier à cela ?
En terme de billet­terie, on est sur la plus haute marche du podium des ATP250 et l’ATP a été vrai­ment bluffé. On a décidé de conti­nuer à mettre en place une grille de tarifs abor­dable tout en main­te­nant l’accès aux courts annexes gratuit. D’ailleurs à ce sujet là aussi on monte en gamme car il y aura doré­na­vant 4 courts en plus du central dont la capa­cité va passer de 3700 à 4500 places.

Dans le tableau final, vous avez le droit à trois wild‐cards, est‐ce qu’elles ont déjà été attribuées ?

Pour les invi­ta­tions, mon travail est plus facile puisque ce sont les joueurs qui sont deman­deurs. Ce que je peux vous dire c’est que j’ai 11 demandes sur mon bureau, et dans la liste, il y a quelques noms pres­ti­gieux. Donc logi­que­ment suivant la perfor­mance de certains sur Madrid et Rome, il pour­rait y avoir de belles surprises.

On est obligé de parler de Jo‐Wilfried Tsonga, qu’en est‐il ?

Jo a été opéré, et au final, on pensait que son genou était dans un état plus compliqué, ce fut la première bonne nouvelle. Maintenant, Jo a recom­mencé l’en­trai­ne­ment ce mardi donc c’est compliqué car il faut respecter un proto­cole bien précis. Jo a 33 ans, donc il ne faut pas faire n’im­porte quoi. Je pense qu’il a entre 60 à 65% de chance de jouer le tournoi. Je sais que cela lui tient vrai­ment à coeur. C’est même plus impor­tant pour lui que pour nous. On fera le point de façon précise dans dix jours car on a programmé une charge de travail qui va nous donner des infor­ma­tions bien précises sur sa capa­cité à jouer à haut‐niveau.

On sent que vous êtes un direc­teur heureux ?

La deuxième année est toujours impor­tante pour la créa­tion d’un évène­ment. Nous y sommes, et pour l’ins­tant on respecte notre ligne de conduite. Ce matin, les camions sont arrivés dans le Parc de la Tête d’Or, bientôt on sera dans le concret. J’ai hâte d’y être car je sais déjà que l’on contrôle mieux les choses, on est moins dans la décou­verte. Moi qui parcourt le monde sur tous les tour­nois du circuit, je peux vous dire que l’on a vrai­ment de la chance à Lyon tant pour le plateau que pour son écrin que repré­sente le Parc de la Tête d’Or, c’est vrai­ment unique.